De nombreux hommes politiques ont exprimé leur mécontentement face à l’absence du drapeau français et de la croix chrétienne sur le toit des Invalides.
Des réactions contrastées à l’affiche des Jeux olympiques de Paris 2024
Un visuel qui divise. Plusieurs personnalités de droite et d’extrême droite ont exprimé des critiques envers l’affiche officielle des Jeux olympiques dévoilée récemment. Ils regrettent l’absence du drapeau tricolore et de la croix chrétienne sur le dôme des Invalides. Ces réactions, davantage politiques qu’artistiques, se sont rapidement propagées sur les réseaux sociaux.
Du côté du Rassemblement national, Jordan Bardella a dénoncé un affront envers le drapeau tricolore et le patrimoine chrétien, tandis que Thomas Ménagé a regretté un effacement de la France. De son côté, Nicolas Meizonnet a critiqué le wokisme, qu’il estime devoir être combattu sans relâche.
Une affiche contestée pour son manque de références historiques
François-Xavier Bellamy, concurrent de Jordan Bardella chez Les Républicains pour les élections européennes, a également critiqué l’affiche en pointant du doigt ceux qui cherchent à nier la France en travestissant la réalité pour effacer son histoire. Eric Ciotti estime que cette affiche nie l’identité et l’histoire française, soulignant le caractère sacré de la croix des Invalides.
Nicolas Dupont-Aignan a qualifié l’œuvre de l’illustrateur Ugo Gattoni de scandaleuse, affirmant que la France se déshonore en reniant son histoire et sa culture. De son côté, Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, s’est interrogée sur les raisons de l’effacement de la croix et du drapeau français sur l’affiche.
L’illustrateur défend son approche artistique
Face à ces critiques, l’illustrateur Ugo Gattoni a expliqué sa démarche artistique dans une déclaration à l’AFP. Il affirme ne pas chercher à représenter les objets ou bâtiments de manière fidèle, mais plutôt à les évoquer tels qu’ils lui apparaissent, dans un univers surréaliste et festif.
Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques (Cojo) a également soutenu cette interprétation artistique, soulignant le caractère joyeux et léger de la représentation de la ville-stade réinventée. Le Cojo a précisé que de nombreux éléments ont été réinterprétés par l’artiste, et que cette vision ne doit pas être interprétée de manière politique.