Des problèmes persistants continuent d’affecter l’île alors que les autorités mettent en place une nouvelle initiative visant à combattre l’insécurité, l’immigration illégale et les conditions de logement précaires.
Il y a onze semaines, le ministère de l’Intérieur a lancé l’opération « place nette » à Mayotte pour lutter contre la criminalité, l’habitat insalubre et l’immigration illégale. Cette initiative fait suite à une opération précédente, baptisée Wuambushu, qui n’a pas résolu les défis auxquels sont confrontés les habitants de l’île.
La nouvelle opération vise à détruire 1 300 cabanes et une enveloppe de cinq millions d’euros a été débloquée pour reloger les familles sur place. Un camp de migrants à Cavani a également été démantelé après un mois de contestation, mais entre 200 et 500 personnes se retrouvent sans logement.
La ministre déléguée chargée des Outre-mer a présenté cette opération comme un pas vers le retour de la paix sociale pour les Mahorais. Les effectifs de policiers et gendarmes ont doublé en six ans pour renforcer la sécurité, mais la situation reste préoccupante.
En ce qui concerne l’immigration illégale, Mayotte accueille de nombreux migrants comoriens et africains. Plusieurs opérations militaires sont mises en place pour contrôler les flux migratoires, malgré des tensions avec les Comores.
Le débat sur le droit du sol à Mayotte est toujours d’actualité, avec des projets de loi en cours d’élaboration. La situation de l’approvisionnement en eau reste critique, malgré les mesures prises pour améliorer la situation.
