Crise du secteur de la pierre française : chute des commandes entraîne fermeture des entreprises

De nos jours, on constate une diminution du nombre de producteurs et de vendeurs de pierres en France. En effet, la demande pour ce type de produits a considérablement chuté, ce qui a entraîné la fermeture de nombreux établissements. Depuis 2010, un professionnel sur trois a été contraint de mettre la clé sous la porte en raison de cette baisse des commandes.

Situation critique pour l’exploitation de granit en Bretagne

Une carrière bretonne extrait de gigantesques blocs de pierre de granit, la fierté de la région. Cependant, le secteur traverse actuellement une crise profonde, mettant en péril l’activité de l’exploitant. La diminution des commandes et des effectifs se fait ressentir mois après mois, avec une entreprise sur trois dans le domaine de la pierre qui a fermé ses portes en France depuis 2010. Face à une concurrence étrangère de plus en plus féroce, certaines PME du secteur luttent pour survivre.

Une concurrence étrangère à bas prix

La moitié des pierres achetées en France proviennent de l’étranger, principalement de Chine, d’Inde, du Portugal ou de Belgique. Les pavés de granit espagnols se vendent à 60 euros le mètre carré, contre plus de 76 euros en France, ce qui représente une économie de 22%. Les entreprises étrangères privilégient la production à grande échelle pour réduire les coûts de main-d’œuvre et ainsi proposer des prix plus compétitifs. De nombreuses collectivités locales françaises se tournent vers ces fournisseurs étrangers pour bénéficier de pierres bon marché.

Les acteurs du secteur de la pierre

Différentes sources sont mentionnées dans cet article, comme le Syndicat National des Industries de Roches Ornementales et de Construction, la Ville de Dijon ou encore l’Indication Géographique Pierre de Bourgogne. Ces acteurs tentent de faire face aux défis posés par la concurrence étrangère et la crise du secteur de la pierre en France, dans un contexte où de plus en plus d’entreprises peinent à maintenir leur activité.