Crise à Mayotte : Signal clair aux pays de la zone de fin d’attractivité, suppression du droit du sol envisagée

Mayotte : "On veut envoyer un signal très clair aux pays de la zone de fin d'attractivité du territoire", défend la ministre des Outre-mer Marie Guévenoux
          Pour tenter de répondre à la crise qui secoue Mayotte, le gouvernement a présenté des mesures fortes comme la suppression du droit du sol dans ce département français.

Afin de faire face à la crise actuelle à Mayotte, le gouvernement a dévoilé des propositions radicales telles que l’abolition du droit du sol dans ce territoire français.

La ministre des Outre-mer défend les mesures prises pour Mayotte

Marie Guévenoux, la ministre des Outre-mer, a récemment justifié les mesures prises par le gouvernement français pour Mayotte. Elle insiste sur l’importance d’envoyer un message fort aux pays voisins de la région des grands lacs, pour signaler la fin de l’attractivité du territoire de Mayotte. Ces mesures comprennent la fin du droit du sol, une réduction significative des titres de séjour liés à la vie familiale et la suppression du titre de séjour territorial. Selon la ministre, la gravité de la situation à Mayotte justifie ces mesures fortes et radicales.

Elle a également annoncé un calendrier pour la mise en place de ces mesures, avec deux projets de lois prévus. Le premier projet de loi constitutionnelle mettra fin au droit du sol, tandis que le second projet de loi d’urgence pour Mayotte, sur les questions d’immigration et de sécurité, sera présenté au Conseil des ministres le 22 mai. La ministre souhaite que ces mesures soient votées avant la rentrée prochaine, soulignant l’urgence de la situation.

La ministre défend l’accueil de 300 migrants dans l’Hexagone

En plus des mesures prises pour Mayotte, Marie Guévenoux a abordé la question des migrants rapatriés en France après avoir été logés dans un stade à proximité de Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte. Suite à la révélation de leur arrivée en France par un article du Parisien, Jordan Bardella a réagi en critiquant la politique du gouvernement. La ministre des Outre-mer a tenu à clarifier la situation en expliquant que parmi ces migrants, 300 ont été reconnus comme éligibles au droit d’asile en raison des persécutions qu’ils ont subies dans leur pays en guerre. Elle insiste sur le fait qu’il s’agit de personnes en situation régulière, bénéficiant du droit d’asile conformément à la loi.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut