Crédits à la consommation stables en France malgré baisse des emprunts en 2023

Pouvoir d'achat : le nombre de crédits à la consommation accordés par les banques stagne en France
          Selon un rapport publié mercredi, les Français ont moins emprunté en 2023. Seuls les crédits auto, accordés pour financer l’achat ou la location d’une voiture, ont amorti cette baisse.

D’après un rapport récemment publié, les Français ont réduit leur recours à l’emprunt en 2023. Cette diminution a principalement été observée dans tous les types de crédits, à l’exception des crédits auto qui ont permis de compenser partiellement cette tendance à la baisse. Ces prêts spécifiques sont généralement contractés pour financer l’achat ou la location d’un véhicule, et ont donc été les seuls à enregistrer une légère augmentation malgré le contexte global de réduction des emprunts.

Le marché du crédit impacté par la baisse des prêts personnels

L’Association des sociétés financières (ASF) a dressé un bilan préoccupant le mercredi 6 mars : le marché du crédit est plombé par le recul des prêts personnels. En effet, on constate une diminution des emprunts pour des besoins tels que le renouvellement d’électroménager, la rénovation de l’ameublement ou la décoration. Seul le secteur de l’automobile semble résister à cette tendance, avec une demande de crédits en hausse pour l’achat ou la location de voitures.

Succès de la LOA

En 2023, le volume de nouveaux crédits à la consommation accordés par les banques et autres établissements habilités s’élève à 49,5 milliards d’euros, enregistrant un recul de près de 1% par rapport à l’année précédente. Sans les crédits auto, le marché du crédit aurait connu une baisse de 2,7%. La location avec option d’achat (LOA) est le segment le plus performant, enregistrant une forte croissance pour le financement de voitures neuves (+10%). Aujourd’hui, environ un tiers des voitures d’occasion en circulation en France sont financées par le biais de la LOA.

Autres types de crédit

Les prêts personnels sont en nette baisse (-23%), expliquée en partie par des taux d’intérêt élevés. Ces taux dissuasifs ne sont pas favorables ni incitatifs pour les ménages souhaitant emprunter pour améliorer leur quotidien, et ne sont pas non plus rentables pour les banques qui adoptent une approche plus prudente dans un contexte économique morose. Avec des consommateurs prudents et des banques plus sélectives, la question du pouvoir d’achat reste au cœur des préoccupations.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut