Plusieurs municipalités ont décidé de mettre en place un couvre-feu pour les jeunes dans le but de lutter contre l’augmentation de la délinquance. Ces actions, prises au niveau local, bénéficient du soutien du gouvernement.
Une nouvelle mesure à Nice pour lutter contre la délinquance
À Nice (Alpes-Maritimes), une nouvelle mesure a été mise en place pour lutter contre la délinquance chez les jeunes. Désormais, les mineurs de moins de 13 ans ne peuvent plus circuler seuls après 23 heures dans 11 secteurs de la ville. Selon un habitant, « 13 ans, c’est un enfant. (…) Ça ne connait pas les risques, ça comprend moins le danger qu’une personne adulte ».
Dans certains endroits, les moins de 16 ans seront également concernés par cette mesure. Cette décision a été prise dans le but de renforcer la sécurité et de limiter les comportements délinquants chez les jeunes.
Des décisions controversées au niveau local
À Nice, cette mesure n’est pas unique. En effet, depuis le mois d’avril, la ville de Béziers (Hérault) a également mis en place un couvre-feu pour les mineurs dans trois quartiers, et en mai, la ville des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) a suivi le même chemin. Ces décisions ont suscité des débats au niveau local, notamment à Limoges (Haute-Vienne), qui envisage également d’instaurer un couvre-feu pour les jeunes de moins de 13 ans.
Certains élus locaux critiquent ces mesures, les qualifiant de « mesure d’affichage » et pointant du doigt une « fuite vers Robert Ménard, vers toute cette extrême-droite ». Malgré ces critiques, le gouvernement a exprimé son soutien à ces initiatives locales par le biais de sa porte-parole, Prisca Thévenot, le vendredi 3 mai.