Lors de sa visite en Guadeloupe, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a pris la décision de mettre en place une mesure d’une durée d’un mois dans le but de lutter contre la violence perpétrée par les jeunes. Cette initiative vise à renforcer la sécurité et à réduire les actes de délinquance dans l’île.
Un mineur contrôlé en premier lors du couvre-feu à Pointe-à-Pitre
À Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), un mineur a été l’une des premières personnes contrôlées par les forces de l’ordre, dans la soirée du lundi 22 avril. La pédagogie était une priorité. À partir de 20 heures et jusqu’à 5 heures du matin, un couvre-feu est en vigueur pour les mineurs dans les rues de Pointe-à-Pitre. La première soirée, lundi, a été calme pour les gendarmes et les policiers. « La majorité des enfants sont à domicile avec leurs parents. Ce sont peut-être les parents qui n’ont plus d’emprise sur leurs adolescents presque adultes qui, eux, ont du mal à les garder à la maison », estime Nicolas, brigadier-chef à la BAC de Pointe-à-Pitre.
Une mobilisation importante des forces de l’ordre
La mesure, décrétée par Gérald Darmanin, est prévue pour un mois renouvelable, avec l’objectif de lutter contre la délinquance juvénile. « Aujourd’hui, 40% des faits de délinquance des mineurs sont commis entre 20 heures et 22 heures, ce qui justifie effectivement une borne horaire à partir de 20 heures », explique Xavier Lefort, préfet de Guadeloupe. Dans la nuit de lundi à mardi, une cinquantaine de forces de l’ordre ont été mobilisées dans les secteurs concernés.