Coupes budgétaires touchent Opéra de Paris, Louvre et autres institutions culturelles pour économies de 10 milliards d’euros

L'Opéra de Paris, le Louvre et d'autres institutions culturelles touchées par des coupes budgétaires
          Ces coupes budgétaires font partie des 10 milliards d'euros d'économies "immédiates" annoncées mi-février par Bercy, après le dérapage du déficit public enregistré l'an passé.

Les réductions de dépenses font partie d’un plan d’économies de 10 milliards d’euros annoncé en février par le ministère des Finances, en réponse au déficit public enregistré l’année précédente.

Des coupes budgétaires importantes dans les grandes institutions culturelles

L’Opéra de Paris, la Comédie-Française, le Louvre et d’autres grandes institutions culturelles ont été touchés par des coupes budgétaires importantes décidées par le gouvernement pour l’année 2024. Selon les informations obtenues par l’AFP auprès du ministère de la Culture, l’Opéra de Paris voit son budget diminué de 6 millions d’euros, la Comédie-Française de 5 millions, le Louvre de 3 millions, Sèvres-Mobilier national et l’Académie de France à Rome de 1 million chacun, et le théâtre de La Colline et le Théâtre national de Chaillot de 500 000 euros chacun.

Ces coupes budgétaires interviennent en raison d’un déficit public plus élevé que prévu, s’établissant à 5,5% du produit intérieur brut contre une anticipation de 4,9% par le gouvernement.

L’importance de préserver les services publics culturels

Face à ces économies demandées dans le domaine de la Culture, d’un montant total de plus de 200 millions d’euros, la ministre Rachida Dati a affirmé qu’elle comptait principalement sur les crédits de réserve pour soutenir le spectacle vivant sur les territoires. Cette réserve de précaution est utilisée pour faire face aux imprévus budgétaires au cours de l’année.

Rachida Dati a tenu à rassurer le monde du spectacle vivant en déclarant qu’il n’y aurait pas de manque de financement sur les territoires. Cela laissait entendre que les institutions nationales, directement sous la tutelle de l’État et situées à Paris, pourraient être appelées à contribuer davantage.

Les grandes institutions parisiennes n’avaient pas encore reçu d’annonce officielle concernant ces coupes budgétaires, mais selon le ministère, les montants sont déjà définis. Ces annonces ont suscité des réactions, notamment de la part d’Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo, qui a critiqué la décision de Rachida Dati. Il a souligné l’importance de choisir de protéger les services publics plutôt que de les affaiblir, affirmant que les musées et théâtres parisiens devraient renoncer à leur mission de service public avec une austérité de 15 millions d’euros prévue.

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