Corse : « Statut d’autonomie acquis », selon Gilles Simeoni

Autonomie de la Corse : "La volonté générale est là", salue Gilles Simeoni
          Il reste des "équilibres à trouver" mais le "statut d'autonomie" est acquis, assure le président autonomiste du conseil exécutif de Corse.

Le président autonomiste du conseil exécutif de Corse affirme que bien qu’il reste encore quelques ajustements à faire, le statut d’autonomie de la Corse est désormais garanti.

Une avancée historique vers l’autonomie de la Corse

Le président autonomiste du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, a salué le projet de réforme constitutionnelle visant à accorder une autonomie à la Corse comme étant potentiellement historique. Cependant, il a souligné qu’il reste encore des étapes à franchir pour concrétiser ce projet. Après une longue réunion lundi soir à Beauvau, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué que l’État et les élus corses progressaient vers un consensus sur le processus menant à une éventuelle autonomie de l’île.

Des avancées concrètes vers une révision constitutionnelle

Les discussions et les échanges lors du dîner de lundi soir ont permis d’avancer vers une rédaction commune de la révision constitutionnelle prévue avant la fin du mois de juin, a résumé Gilles Simeoni. Malgré l’absence de résultat final, il a souligné la volonté des acteurs impliqués dans le processus. Il a également annoncé que le projet prévoit une inscription constitutionnelle explicite garantissant à la Corse un statut d’autonomie, considérée comme un acquis important de la réunion entre Gérald Darmanin et les élus locaux.

Un pouvoir d’adaptation des lois reconnu

Gilles Simeoni a reconnu qu’il reste des équilibres à trouver, mais espère que d’ici la fin de l’année 2024, des progrès significatifs auront été réalisés vers l’autonomie de l’île. Le projet prévoit la coexistence de trois catégories de régimes, avec une pleine application du droit national, une capacité d’adaptation reconnue au gouvernement et au Parlement, ainsi qu’un pouvoir normatif exercé par la collectivité autonome de Corse pour certaines compétences.

Pour le président du conseil exécutif de Corse, l’inscription de l’autonomie de la Corse dans la Constitution revêt un enjeu symbolique, politique et historique majeur. Il permettrait de répondre de manière adaptée aux défis du quotidien dans les domaines économique, social, de la protection du foncier et du développement économique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut