Il y a une décennie, les anciens employés de Fralib ont finalement réussi à reprendre le contrôle de leur usine et à la transformer en une coopérative. Au début, les 34 travailleurs qui sont maintenant tous copropriétaires de l’usine ont été confrontés à la décision de délocalisation de la production de thé Éléphant par le groupe Unilever vers la Pologne. Ce changement a été un véritable défi pour les salariés qui ont dû se battre pour sauver leurs emplois et leur outil de production. Cependant, grâce à leur détermination et à leur lutte acharnée, ils ont finalement pu transformer leur usine en une coopérative prospère.
Une réussite après 10 ans de lutte
Il y a une décennie, les anciens employés de Fralib ont décidé de prendre en main leur destin en devenant les propriétaires de leur entreprise à Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, afin de sauver leurs emplois. Aujourd’hui, ils sont sur le point de réaliser leur défi. Selon un ancien salarié, cette bataille pour la préservation et le développement des emplois industriels a été intense.
Gérard Cazorla, qui a été impliqué dans la lutte il y a 10 ans contre la décision d’Unilever de délocaliser la production de thé Éléphant en Pologne, se félicite du chemin parcouru et de la victoire proche.
Une coopérative comme alternative
Après trois années de conflit, les employés ont repris le contrôle de l’usine et ont mis en place leur propre projet : la création d’une coopérative. Pour Gérard Cazorla, cette démarche était motivée par le refus de retourner dans un système capitaliste après avoir beaucoup donné avec Unilever. La coopérative était ainsi perçue comme une alternative plus en phase avec leurs valeurs. Aujourd’hui, les 34 salariés sont tous devenus propriétaires de leur outil de production.