En septembre dernier, un groupe de syndicalistes a pénétré de force dans les locaux de l’ARS à Quimper, bloquant ainsi la directrice générale de l’agence régionale de santé lors d’une réunion portant sur les perspectives d’évolution de l’hôpital de Carhaix. Cette action a entraîné un face-à-face tendu entre les militants et les autorités de l’ARS, mettant en lumière les tensions et les enjeux qui entourent la question de la santé dans la région. La directrice générale a finalement été libérée après plusieurs heures de retenue, mais l’incident a laissé des traces et a suscité de vives réactions au sein de la communauté hospitalière et syndicale.
Nouvelles convocations au commissariat de Quimper pour des militants syndicaux
Cinq militants syndicaux supplémentaires sont convoqués la semaine prochaine au commissariat de Quimper, dans le cadre d’une enquête ouverte après l’interruption d’une réunion de l’agence régionale de santé (ARS) en septembre. Cette action avait été menée par des militants syndicaux de l’hôpital de Carhaix.
Le 14 septembre dernier, ces militants avaient envahi l’ARS à Quimper et retenu la directrice générale de l’agence régionale de santé lors d’une réunion sur l’avenir de l’hôpital de Carhaix. Treize d’entre eux avaient déjà été entendus en garde à vue mi-mai. Suite à cet incident, plus de 300 personnes avaient manifesté en soutien à ces militants.
Nouvelles convocations en garde à vue
Les cinq nouveaux militants convoqués sont composés de quatre militants de la CGT et d’un militant de la CFDT. Tous seront également entendus sous le régime de la garde à vue. Les syndicats CGT et CFDT de l’hôpital de Carhaix appellent à des rassemblements de soutien devant le commissariat de Quimper les 4 et 12 juin prochains.
Selon les informations de France Bleu, une cinquantaine de représentants syndicaux étaient présents en septembre pour interrompre la réunion de l’ARS. Depuis le 4 septembre 2023, les urgences de l’hôpital de Carhaix sont « régulées » la nuit. Un protocole d’accord avait été signé en octobre pour tenter de résoudre la crise, mais aucune décision n’avait encore été prise concernant la réouverture des urgences la nuit.
