Contrôle hôtels Jeux Olympiques : inspecteurs DGCCRF vérifient engagements

Hôtellerie : auprès des inspecteurs de la répression des fraudes
          Alors que la France s'apprête à accueillir des millions de visiteurs pour les Jeux Olympiques, les autorités contrôlent les hôtels, qui seront en première ligne. Les fraudes sont en effet nombreuses. Reportage auprès d’inspecteurs de la DGCCRF, qui vérifie si les engagements sont bien tenus.

À l’approche des Jeux Olympiques, la France se prépare à accueillir un afflux massif de visiteurs, ce qui met les autorités en alerte quant à la qualité des prestations dans les hôtels, qui seront en première ligne. En effet, les fraudes et les pratiques douteuses sont monnaie courante dans ce secteur. Les inspecteurs de la DGCCRF sont mobilisés pour vérifier que les établissements respectent bien les normes et les engagements qu’ils ont pris envers leur clientèle. Cette mission de contrôle est essentielle pour garantir la satisfaction des touristes et préserver la réputation de la France en tant que destination touristique de premier plan.

Inspections des hôtels avant les Jeux Olympiques de 2024

Aujourd’hui, les inspecteurs de la répression des fraudes ont mis en lumière un hôtel situé près du Stade de France (Seine-Saint-Denis) qui avait déjà été épinglé. Depuis le dernier contrôle, les étoiles qui figuraient sur la façade ont mystérieusement disparu. En effet, l’établissement prétendait être classé deux étoiles alors qu’en réalité, il n’en possédait aucune. De plus, à l’intérieur, le montant de la taxe de séjour n’était nulle part affiché. Selon Pierre Mahé, inspecteur de la DGCCRF, une amende administrative pouvant atteindre 15 000 euros pourrait être infligée.

Possibilité de pénalités

De plus, les tarifs des chambres ne sont pas indiqués, ce qui expose l’hôtel à des pénalités pouvant s’élever à plusieurs centaines de milliers d’euros. La fille du propriétaire admet que cette situation les fait réfléchir. En effet, 60% des hôtels inspectés, qu’ils soient de petites structures ou appartenant à de grandes chaînes, ne respectent pas la réglementation en vigueur. Dans l’un des établissements contrôlés, le prix était bien affiché mais la mention « hors événement » était précisée, ce qui est contraire aux règles. Théoriquement, une publicité mensongère peut entraîner une amende pouvant aller jusqu’à 300 000 euros, cependant les sanctions sont rarement appliquées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut