Les conséquences du premier tour des élections législatives se font sentir immédiatement. En effet, suite à ces résultats, le gouvernement a décidé de suspendre temporairement sa réforme de l’assurance-chômage. Cette décision montre l’importance accordée aux retombées électorales et à l’écoute des citoyens. Il est ainsi primordial pour les politiciens de prendre en compte les signaux envoyés par les électeurs lors des consultations populaires. Cette suspension pourrait également indiquer une volonté de réajuster les politiques publiques en fonction des nouvelles tendances politiques qui se dessinent. En somme, les élections législatives jouent un rôle crucial dans l’orientation des politiques gouvernementales et dans la prise de décisions importantes pour le pays.
Le Rassemblement national a remporté les élections législatives du premier tour avec 33,2% des voix, devançant le Nouveau Front populaire avec 28,1%. L’actuelle majorité n’a obtenu que 21% des voix, ce qui a des répercussions économiques et sociales. En réaction à ces résultats, le gouvernement a décidé de suspendre la réforme de l’assurance-chômage, une mesure qui était très contestée par les syndicats, la gauche et une partie des macronistes.
Cette suspension de la réforme est vue comme un geste pour faciliter les discussions et les reports de voix pour le second tour face au Rassemblement national. Les marchés financiers surveillent de près la réaction des investisseurs, notamment étrangers, après l’écart croissant des taux d’intérêt entre la France et l’Allemagne, atteignant son niveau le plus élevé depuis 2012. Cette situation d’incertitude risque de faire monter les taux, les marchés préférant anticiper les événements.
Le programme économique du Rassemblement national suscite des inquiétudes chez les milieux économiques, malgré les tentatives d’adoucir certaines mesures. Le flou entourant la réforme des retraites et les propositions coûteuses en matière de TVA ne rassurent pas les investisseurs. De son côté, le Nouveau Front populaire inquiète également avec ses promesses de taxes et d’impôts supplémentaires, laissant craindre un endettement excessif de la France. Au sein des milieux économiques, les patrons semblent davantage préoccupés par le programme du Nouveau Front populaire que par celui du Rassemblement national.
