En Bretagne, un village est en proie à une dispute causée par le chant des coqs appartenant à une habitante qui élève également des poules. Les riverains sont mécontents de ce bruit matinal et envisagent de déposer une plainte contre cette personne.
Une mère de famille et son rêve de vivre à la campagne
Une mère de famille avait un rêve : celui de vivre à la campagne entourée de poules. C’est ainsi que les équipes du 13 Heures sont allées à sa rencontre à Lanvallay, dans les Côtes-d’Armor. En 2020, elle a pris la décision d’installer un poulailler chez elle, accueillant trois coqs. Cependant, ses voisins ont rapidement commencé à se plaindre du bruit occasionné par les volailles. Face à ces réclamations, la propriétaire a accepté de réduire le nombre de poules dans son poulailler. Malgré cela, ses voisins ne semblaient pas satisfaits de cette décision et envisageaient de porter l’affaire devant la justice. Il est pourtant important de souligner que la propriétaire respecte le nombre de volailles autorisées par la loi en vigueur.
Une loi pour régler les conflits de voisinage
Face à cette situation, le maire de la commune a décidé de prendre en main ce dossier. Pour lui, il est essentiel de trouver un compromis entre les différentes parties impliquées. Il comprend que les nuisances sonores engendrées par les volailles peuvent être source de désagrément pour le voisinage, surtout lorsque l’on dépasse le cadre d’un simple poulailler familial de petite taille. Ces conflits de voisinage ne sont pas rares en milieu rural, et c’est dans ce contexte que le Sénat a récemment adopté une loi visant à limiter les recours juridiques contre les exploitations agricoles jugées trop bruyantes.
