Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict jeudi : Dominique Gevrey, âgé de 65 ans, a été déclaré coupable d’escroquerie et de tentative d’escroquerie.
Une affaire de faux espions chez Renault menant au licenciement de trois cadres
Une affaire montée de toutes pièces a abouti au licenciement de trois cadres de Renault. L’affaire des « faux espions » de Renault a pris fin le jeudi 7 mars, avec la condamnation du principal prévenu à trois ans de prison, dont un an ferme. Ce prévenu, Dominique Gevrey, âgé de 65 ans, ancien officier de la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DSPD), s’était reconverti dans la sécurité privée et avait été embauché par Renault au sein de la direction de protection du groupe (DPG).
Une condamnation pour escroquerie et tentative d’escroquerie
Dominique Gevrey, qui pourra purger sa peine sous bracelet électronique, devra également payer une amende de 40 000 euros. Le tribunal lui a interdit définitivement d’exercer une activité professionnelle dans le domaine de la sécurité et du renseignement. De plus, une somme de 65 000 euros a été saisie par la justice sur son compte en Suisse, et il devra rembourser à Renault plus de 318 000 euros, correspondant au préjudice matériel subi par l’entreprise.
Les deux autres prévenus, Marc Tixador et Michel Luc, ont été condamnés respectivement à dix-huit mois de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, et à six mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende. Marc Tixador était jugé pour recel de violation du secret professionnel, tandis que Michel Luc était accusé de complicité d’escroquerie et de tentative d’escroquerie.
