Compiègne renforce critères logement social avec malus pour trafiquants et mauvais payeurs

Logement social : la ville de Compiègne veut durcir les règles d’attribution
          En ville, obtenir un logement social est souvent compliqué, car il y a plus de candidats que de places, et il faut remplir un certain nombre de conditions. Dans l’Oise, Compiègne voudrait intégrer un malus pour les trafiquants, les fauteurs de troubles et les mauvais payeurs.

Il est souvent difficile d’obtenir un logement social en ville en raison du nombre élevé de candidats par rapport aux places disponibles, ainsi que des critères à remplir. En effet, à Compiègne, dans l’Oise, il est envisagé d’introduire un système de pénalités pour les trafiquants, les perturbateurs et les mauvais payeurs afin de garantir un environnement harmonieux pour les résidents.

Controverse autour des critères d’accès aux logements sociaux à Compiègne

Une récente décision de la mairie de Compiègne suscite la polémique. En effet, la municipalité souhaite durcir les conditions d’accès aux logements sociaux. Désormais, les familles dont un membre a été condamné par la justice se verront attribuer un malus sur la notation de leur dossier. Ce malus sera de moins 10 points en cas de condamnation pour violence ou troubles du voisinage, et de moins 25 points en cas de condamnation pour trafic de stupéfiants.

Réactions mitigées des acteurs concernés

Cette nouvelle politique a provoqué des réactions mitigées. Vincent Moquet, chargé de mission pour l’association de locataires CLCV, dénonce une injustice flagrante. Il estime que cette mesure pénalise l’ensemble de la famille pour les actes d’un seul individu. De son côté, la mairie de Compiègne défend cette décision et affirme vouloir garantir la sécurité et le bien-être de ses habitants.

Les bailleurs sociaux, quant à eux, soulignent qu’ils ne sont pas en mesure d’appliquer ces nouveaux critères. La mairie répond à ces critiques en indiquant qu’elle est prête à mener des investigations sur le passé judiciaire des potentiels locataires, en consultant notamment les journaux locaux et Internet. La commission informatique et libertés a été saisie pour vérifier la légalité de cette démarche.

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