Commémorations des 32 ans du drame de Furiani en Haute-Corse

Haute-Corse : commémorations des 32 ans du drame de Furiani
          Le 5 mai 1992, 19 personnes perdaient la vie dans l’effondrement d’une tribune provisoire au stade de Furiani, à Bastia. 32 ans plus tard, le traumatisme est toujours vif.

Le 5 mai 1992 restera une date sombre dans l’histoire du stade de Furiani à Bastia, où 19 individus ont tragiquement perdu la vie dans l’effondrement d’une tribune provisoire. Cet événement tragique a profondément marqué la communauté et continue de la hanter 32 ans après. La douleur et le traumatisme causés par cette catastrophe restent encore très présents dans les mémoires, rappelant la fragilité des infrastructures et la nécessité de garantir la sécurité des spectateurs lors des événements sportifs.

Le tragique souvenir de la catastrophe de Furiani

Dix-neuf personnes ont perdu la vie lors de la pire catastrophe du football français, survenue le 5 mai 1992 à Furiani. Des noms gravés à jamais dans la mémoire des survivants et des proches des victimes. L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, Jean-Pierre Papin, a exprimé son émotion en se recueillant sur les lieux du drame, tout comme Basile Boli qui était présent sur la pelouse ce jour-là.

La construction d’une tribune controversée

Lors de la demi-finale de la Coupe de France entre le Sporting Club de Bastia et l’OM, une tribune provisoire s’est effondrée, entraînant la chute de 3 000 personnes dans le vide. Le stade de Furiani s’est alors transformé en un véritable hôpital de fortune, accueillant les blessés par centaines. Dix-neuf personnes ont perdu la vie et plus de 2 000 ont été blessées.

La responsabilité de cette tragédie incombe à la construction rapide et irrégulière de la tribune par le président du Sporting. Aucun permis de construire n’avait été délivré pour cette structure qui devait accueillir 10 000 spectateurs. La vieille tribune préexistante avait même été démolie sans autorisation. Sous le poids des supporters, la tribune s’est effondrée, causant la catastrophe.

Les familles des victimes ont dû attendre 24 ans pour que la France reconnaisse officiellement le drame de Furiani. Depuis, aucune rencontre de football n’est programmée en France le 5 mai, en mémoire des personnes décédées lors de cet événement tragique.

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