Hassiba Radjoul a partagé une expérience bouleversante où un professeur l’a avertie qu’un groupe de personnes attendait sa fille à la sortie du collège. Dans l’espoir de protéger Samara, sa fille, elle a immédiatement demandé à ce qu’on l’empêche de sortir, mais malheureusement, le message n’est pas parvenu à temps. Cela a conduit à une violente agression où l’adolescente a été violemment battue. Après avoir été plongée dans le coma, Samara a finalement repris conscience, mais était profondément traumatisée par cette terrible expérience.
Une mère critique la protection de sa fille par l’établissement scolaire
Selon Hassiba Radjoul, la mère de Samara, l’adolescente de 13 ans agressée devant son collège à Montpellier, il y a eu un dysfonctionnement dans la protection de sa fille par l’école. Sa fille est sortie du coma et doit être interrogée par les enquêteurs dans la journée, selon le parquet.
Hassiba Radjoul raconte avoir été contactée par le professeur principal de sa fille pour l’avertir des dangers qu’elle courait, car plusieurs élèves l’attendaient devant le collège. Malgré ses appels à la vie scolaire pour empêcher sa fille de sortir, le message n’est pas passé à temps, ce qui la choque.
Elle explique que sa fille est victime de harcèlement scolaire depuis plus d’un an et demi, commençant par des moqueries et se poursuivant sur les réseaux sociaux avec des appels au viol. Après l’agression, des élèves ont rapporté que Samara était le souffre-douleur du collège, subissant crachats, attachements et introductions de tabac dans le nez.
Une agression planifiée pendant une heure
Concernant l’état de santé de Samara, sa mère indique qu’elle s’est réveillée du coma avec une amnésie partielle et des traumatismes. Les faits se sont déroulés près du collège Arthur Rimbaud, causés par la diffusion d’une photo sur les réseaux sociaux qui a déclenché une violente altercation entre collégiennes, avec la participation d’autres jeunes extérieurs à l’établissement.
Une élève témoin de l’agression décrit un guet-apens d’une heure, se terminant par des coups violents ayant entraîné la perte de connaissance de la victime. Trois mineurs ont été interpellés pour tentative de meurtre sur mineur de moins de 15 ans et sont actuellement en garde à vue.
En conclusion, cette affaire soulève de nombreuses questions sur la sécurité des élèves dans les établissements scolaires et sur la prise en charge des victimes de harcèlement.
