CNOSF : Critiques sur choix du porte-drapeau pour Paris 2024

Paris 2024 : "Ceux qui ont déjà été porte-drapeau peuvent s'effacer" au profit d'autres athlètes, défend la secrétaire générale du CNOSF
          L'ex-escrimeuse Astrid Guyart a réagi aux critiques de la judokate Clarisse Agbegnenou qui regrette, en vertu des critères établis par le CNOSF,de ne pas pouvoir être de nouveau porte-drapeau, comme à Tokyo il y a trois ans.

Astrid Guyart, ancienne escrimeuse, a pris la parole pour répondre aux commentaires de Clarisse Agbegnenou, judokate, concernant le fait qu’elle ne puisse pas être choisie comme porte-drapeau pour les prochains Jeux Olympiques, selon les critères du CNOSF. Il y a trois ans, à Tokyo, Clarisse Agbegnenou avait eu l’honneur d’être porte-drapeau, et elle exprime son regret de ne pas pouvoir revivre cette expérience. Astrid Guyart a tenu à exprimer son soutien à Clarisse Agbegnenou et à souligner l’importance de reconnaître le mérite des athlètes, quel que soit leur sport. Elle a également souligné l’importance de valoriser l’exemplarité et l’engagement des sportifs en dehors des terrains de compétition.

Devenir porte-drapeau, un honneur convoité par de nombreux athlètes français

De nombreux athlètes français rêvent de pouvoir porter le drapeau de la délégation tricolore lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris le 26 juillet. Astrid Guyart, secrétaire générale du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), défend l’idée que ceux qui ont déjà eu cet honneur devraient laisser leur place à d’autres sportifs pour leur permettre de vivre cette expérience unique.

Les conditions pour être porte-drapeau dévoilées

Lors de sa participation au Club Info, Astrid Guyart a répondu aux critiques de la judokate Clarisse Agbegnenou. Cette dernière, double championne olympique, regrette de ne pas pouvoir prétendre à nouveau au rôle de porte-drapeau en vertu des critères établis par le CNOSF. Elle exprime sur Instagram son sentiment d’inachevé suite à la cérémonie d’ouverture masquée et sans public à Tokyo il y a trois ans.

Un village olympique adapté aux besoins des sportifs

Astrid Guyart a également évoqué le bâtiment occupé par les sportifs français au village olympique. Ce lieu a été choisi et aménagé par le comité pour offrir aux athlètes des espaces de convivialité où ils pourront suivre les épreuves. Cette décision découle des retours des sportifs ayant participé aux Jeux de Tokyo, où 40% d’entre eux ne se sont pas sentis appartenir à l’équipe de France olympique.

Le bâtiment des Français est idéalement situé près des services essentiels tels que la cantine, les navettes vers les sites olympiques et la Maison de la Performance. Des séances de mediatraining sont également prévues pour apprendre aux sportifs à gérer la fenêtre médiatique qui peut être très courte en cas de médaille. Astrid Guyart insiste sur le fait que les sportifs ne sont pas seulement des machines à performer, mais qu’ils ont aussi une vie privée et des causes qui leur tiennent à cœur.

Enfin, la secrétaire générale du CNOSF a évoqué le cas de l’escrimeuse Ysaora Thibus, suspendue depuis février suite à un contrôle antidopage anormal. Astrid Guyart affirme ne pas douter de l’intégrité de Thibus et de sa sincérité, soulignant qu’elle est très vigilante. La participation de Thibus aux Jeux cet été est menacée, mais la championne du monde 2021 espère obtenir gain de cause auprès de la Fédération internationale d’escrime.

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