OpenAI, entreprise célèbre pour son programme chatGPT, a récemment été accusée de plagiat vocal, utilisant la voix de la célèbre actrice américaine Scarlett Johansson. Cette dernière, connue pour ses rôles mémorables dans des films tels que « Lost in Translation » et « Her », a été la mieux payée au monde en 2018 et 2019. La technologie de clonage vocal utilisée par OpenAI soulève des questions éthiques quant à l’utilisation de la voix d’une personnalité sans son consentement.
Le film « Her », une coïncidence ou une inspiration pour OpenAI?
« Her », c’est le simple contenu d’un tweet qui pourrait causer des problèmes juridiques à OpenAI. En effet, le PDG de l’entreprise, Sam Altman, a publié ce message daté du 13 mai dernier alors que la société lançait chatGPT4o, une nouvelle version de son programme capable d’interagir avec les utilisateurs via un assistant vocal nommé « Sky ». Cette voix a même été confondue avec celle de l’actrice Scarlett Johansson par des amis de cette dernière.
Le film « Her », une source d’inspiration pour Sam Altman
Il pourrait s’agir d’une simple coïncidence, mais « Her » est également le film préféré de Sam Altman, comme il l’avait lui-même déclaré en septembre dernier. De plus, Scarlett Johansson a révélé avoir refusé une proposition de devenir la voix officielle de chatGPT faite par Sam Altman en septembre dernier, ce qui a suscité des soupçons de clonage vocal sans consentement.
OpenAI risque de devoir payer une somme importante en justice, notamment en Californie où la loi protège le nom, l’image et la voix de chacun contre un usage commercial sans autorisation. Scarlett Johansson a déjà saisi ses avocats, prête à défendre ses droits face à cette possible violation.
Des précédents juridiques importants
Des précédents juridiques comme les affaires de Bette Midler contre Ford et de Tom Waits contre Doritos pour utilisation non autorisée de leur voix sont évoqués, montrant que la protection des droits vocaux est une question sérieuse. Scarlett Johansson, connue pour défendre ses droits, est prête à aller en justice si nécessaire.
Selon Sam Altman, il n’était pas question que la voix de chatGPT4o ressemble à celle de Scarlett Johansson, mais les faits et les soupçons persistent. Le consentement reste au cœur du débat et le procès à venir s’annonce complexe et fascinant.
