CIO condamne Russie pour politisation sportive et Jeux de l’amitié en septembre

Paris 2024 : le CIO accuse la Russie de "politiser le sport" et condamne l'organisation de ses Jeux de l'amitié en septembre
          Le Comité international olympique (CIO) a réaffirmé, mardi, sa position ferme contre la politisation du sport, et notamment la tenue des Jeux de l'amitié, organisés par la Russie, qui devraient se tenir en septembre prochain, puis à Sotchi en 2026.

Mardi, le Comité international olympique (CIO) a réitéré sa position ferme en ce qui concerne la politisation du sport. Il a notamment évoqué les Jeux de l’amitié, un événement organisé par la Russie et prévu pour septembre prochain, ainsi que pour Sotchi en 2026. Le CIO a clairement exprimé son opposition à toute forme d’instrumentalisation politique des événements sportifs, affirmant que ces derniers doivent rester des moments de partage et de compétition sportive, loin des enjeux politiques. Cette déclaration souligne l’importance pour le CIO de préserver l’intégrité et l’universalité des Jeux olympiques, en garantissant qu’ils demeurent avant tout un symbole de paix et de fraternité entre les nations.

Le CIO maintient la pression sur la Russie

Le Comité international olympique ne se laisse pas influencer par la Russie. Dans un communiqué publié le mardi 19 mars, le CIO exprime son inquiétude concernant l’organisation des « Jeux de l’amitié d’été » et des « Jeux de l’amitié d’hiver » en Russie. Selon le CIO, ces événements sportifs ont un caractère purement politique et contournent les organisations sportives des pays ciblés, en violation flagrante de la Charte olympique et des résolutions des Nations Unies.

Alors que les tensions entre le CIO, les fédérations sportives et la Russie persistent depuis le début de la Guerre en Ukraine, la création de ces Jeux alternatifs aux Jeux olympiques de Paris, où les athlètes russes pourraient concourir sous bannière neutre, est considérée comme une tentative de politisation du sport par la Fédération de Russie. Le CIO craint que les athlètes russes ne soient exploités à des fins de propagande politique.

Une compétition exclue du programme antidopage de l’AMA

En outre, ces Jeux seraient en dehors du programme antidopage de l’Agence mondiale antidopage (AMA), ce qui suscite des inquiétudes quant à la santé des sportifs et à l’équité des compétitions. Le CIO met en avant le lien entre le gouvernement russe et le dopage organisé lors des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi en 2014. L’AMA souligne que la Russie ne respecte pas le Code mondial antidopage et que la confiance en son système antidopage reste faible. Le CIO appelle toutes les parties prenantes du mouvement olympique et les gouvernements à rejeter toute initiative visant à politiser le sport international.

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