Christian Tein, le chef indépendantiste placé en détention provisoire en France

Christian Tein, le porte-parole de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), a été arrêté pour son implication présumée dans les troubles liés à la réforme électorale en Nouvelle-Calédonie. Son avocat a confirmé qu’il sera incarcéré à Mulhouse. Cette arrestation soulève de nombreuses questions sur le rôle de Christian Tein dans la crise en Nouvelle-Calédonie et sur les conséquences potentielles de son incarcération.

Crise en Nouvelle-Calédonie : qui est Christian Tein, le chef indépendantiste placé en détention provisoire dans l'Hexagone ?
          Le porte-parole de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), soupçonnée d'avoir orchestré les troubles contre la réforme électorale dans le territoire ultramarin, doit être incarcéré à Mulhouse, selon son avocat.

D’après l’avocat du porte-parole de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), ce dernier devrait être placé en détention à Mulhouse. En effet, il est soupçonné d’avoir été à l’origine des troubles qui ont éclaté contre la réforme électorale dans le territoire ultramarin. Cette décision de l’incarcérer à Mulhouse fait suite aux investigations menées par les autorités compétentes pour faire la lumière sur les événements survenus. Le rôle précis du porte-parole de la CCAT dans ces troubles reste encore à déterminer mais les éléments en possession des enquêteurs semblent accablants. Il apparaît donc nécessaire de le placer en détention le temps que l’enquête progresse et que la justice puisse établir sa responsabilité dans ces actes présumés.

Le chef de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) en Nouvelle-Calédonie, Christian Tein, a été placé en détention provisoire en métropole, à 17 000 km de son archipel. Il s’est envolé dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 juin pour être incarcéré, tout comme six autres militants, dans le cadre d’une affaire impliquant le collectif indépendantiste kanak. Ces arrestations font suite à des émeutes contre la réforme électorale dans l’archipel du Pacifique, qui ont entraîné la mort de neuf personnes, dont deux gendarmes.

L’Union calédonienne (UC), parti politique impliqué dans la création de la CCAT en novembre 2023, a exprimé son indignation face à cette déportation des responsables et militants de la CCAT, dont Christian Tein, ainsi que deux mères d’enfants en bas âge.

Christian Tein, originaire de l’île Ouen et habitant de la tribu kanak Saint-Louis au Mont-Dore, va être incarcéré à Mulhouse. Son avocat, Pierre Ortet, a été surpris par cette décision et a fait part de sa stupeur. Selon lui, ils n’ont pas été informés du départ de son client en métropole et ont découvert la nouvelle à la fin de l’audience devant le juge des libertés et de la détention.

Le leader indépendantiste de 56 ans s’était rendu de lui-même à la gendarmerie pour être entendu par les enquêteurs. Après près de 96 heures de garde à vue, il a été mis en examen pour des faits d’association de malfaiteurs, de vols avec armes en bande organisée et de complicité par instigation de meurtres sur des personnes dépositaires de l’autorité publique.

La CCAT, regroupant les principales formations indépendantistes en Nouvelle-Calédonie, avait pour objectif de peser dans les négociations autour de la réforme institutionnelle de l’archipel. Christian Tein était le principal visage de ce collectif et avait appelé à plusieurs reprises au calme lors des manifestations.

Il avait également proposé une médiation pour trouver une solution pacifique aux tensions, suggérant l’ancien Premier ministre Edouard Philippe comme médiateur. Christian Tein avait rencontré Emmanuel Macron lors de sa visite en Nouvelle-Calédonie fin mai, pour discuter des problématiques liées à la réforme du corps électoral.

L’arrestation des membres de la CCAT, dont Christian Tein, pourrait marquer un tournant dans la crise en Nouvelle-Calédonie, après des semaines de barrages et de violences. La CCAT a appelé les militants indépendantistes à ne pas répondre à cette provocation et à rester déterminés face à cette « manœuvre coloniale d’un autre temps ». L’astronaute français Thomas Pesquet a effectué une deuxième sortie dans l’espace pour continuer à travailler sur la station spatiale internationale. Cette sortie était prévue pour durer six heures et demie, mais elle a été prolongée en raison de problèmes techniques. Thomas Pesquet et son collègue américain Shane Kimbrough ont réussi à terminer toutes leurs tâches malgré ces difficultés. Ils ont notamment installé de nouveaux panneaux solaires et ont effectué des travaux de maintenance sur la station. Cette sortie dans l’espace était la deuxième pour Thomas Pesquet, qui a déjà passé six mois à bord de la station spatiale internationale en 2016. Son retour dans l’espace fait partie de la mission Alpha, qui vise à étudier les effets de l’espace sur le corps humain.

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