Choléra 2024 : 140 000 cas recensés, 700 000 en 2023

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    Choléra : les pays touchés par l'épidémie en 2024
          Plus de 140 000 cas de choléra ont été recensés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis début 2024. 
Plus de 700 000 cas avaient été signalés en 2023.

Depuis le début de l’année 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a enregistré plus de 140 000 cas de choléra. En comparaison, l’année précédente, en 2023, plus de 700 000 cas avaient été signalés.

L’épidémie de choléra fait son retour sur tous les continents

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) tire la sonnette d’alarme concernant la recrudescence de l’épidémie mortelle de choléra. Cette maladie est désormais présente sur presque tous les continents, y compris à Mayotte, un territoire français où un enfant de 3 ans est décédé de cette maladie. Les Comores, situées à proximité de Mayotte, ainsi que d’autres pays principalement africains, sont fortement touchés par le choléra.

Selon les données de l’OMS, 24 pays ont enregistré de nouveaux cas de choléra depuis le début de l’année 2024. Au total, 141 900 cas ont été recensés, dont 25 000 pour le mois de mars dernier. Le nombre de décès dépasse les 1 700 depuis le début de l’année. Les pays les plus touchés par l’épidémie sont les Comores, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, le Mozambique, la Somalie, la Zambie et le Zimbabwe. L’Afghanistan compte le plus grand nombre de cas signalés, avec 33 300 cas.

En 2023, plus de 700 000 cas de choléra avaient été recensés, contre 473 000 l’année précédente. Depuis le début de l’année 2024, les contaminations continuent d’augmenter. Selon le docteur Philippe Barboza de l’OMS, la situation ne cesse de s’aggraver. L’OMS a classé la résurgence de la maladie en catégorie 3 des urgences, son niveau le plus élevé.

En ce qui concerne les vaccins et la prévention, le choléra se propage essentiellement dans des environnements où l’assainissement de l’eau n’est pas assuré. Cette maladie est causée par une bactérie transmise par de l’eau ou des aliments contaminés. Elle peut être mortelle en provoquant une forme aiguë de diarrhée et de vomissements. Le réchauffement climatique aggrave sa propagation, selon l’OMS, qui pointe également le manque de moyens pour lutter contre la maladie.

Face à la recrudescence des infections, les vaccins disponibles sont jugés insuffisants. L’OMS recommande désormais une seule dose de vaccin au lieu de deux. Une version simplifiée d’un vaccin oral contre le choléra a été approuvée pour augmenter la production totale de ces sérums. Des campagnes de dépistage sont également organisées dans les pays touchés. Cependant, pour l’OMS, l’eau potable, l’assainissement et l’hygiène restent les seules solutions durables pour mettre fin à l’épidémie de choléra et prévenir de nouvelles épidémies.

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