Charles Biétry, ancien journaliste sportif, parle de sa maladie de Charcot dans une lettre ouverte

Charles Biétry, ancien journaliste sportif atteint de la maladie de Charcot, a préparé son suicide assisté en Suisse
          L'ancien journaliste sportif Charles Biétry s'est confié sur la maladie de Charcot, dont il est atteint, dans une lettre ouverte publiée dans L'Équipe.

Charles Biétry, ancien journaliste sportif, a décidé de partager son combat contre la maladie de Charcot à travers une lettre ouverte publiée récemment dans le journal L’Équipe. Ce dernier a choisi de mettre en lumière sa lutte contre cette maladie dégénérative, offrant ainsi un témoignage poignant de sa vie au quotidien. En partageant son histoire, Charles Biétry souhaite sensibiliser le grand public à cette maladie encore mal connue, afin de faire avancer la recherche et de soutenir les personnes atteintes de cette pathologie.

Charles Bietry, une voix emblématique du football à la télévision

Charles Bietry a marqué le monde du football à la télévision dans les années 1980-1990, en travaillant d’abord pour Canal+, puis pour France Télévisions, avant de rejoindre l’ÉquipeTV et BeIn Sports. Il a contribué à la formation de nombreux jeunes journalistes et sa voix reconnaissable a accompagné les plus grands événements sportifs et footballistiques. Malheureusement, il a perdu l’usage de sa voix en raison de la maladie de Charcot, une pathologie neurodégénérative qui affecte progressivement les muscles, entravant la capacité de parler, de se nourrir, puis de respirer.

Un message poignant sur la fin de vie

Dans une lettre ouverte intitulée « Laissez-moi mourir tranquille », Charles Bietry a partagé son point de vue sur le projet de loi concernant l’aide à mourir, soutenu par Emmanuel Macron. Il évoque son propre combat contre la maladie, les annonces des médecins, sa réaction surprenante face à la mort et le soutien indéfectible de sa famille. Malgré les difficultés, il cherche à profiter au maximum des moments qui lui restent à vivre, notamment en pratiquant du vélo d’appartement et en barbotant dans la piscine. Son objectif initial était de se rendre en Suisse pour recourir à l’aide au suicide, mais le projet de loi sur la fin de vie en France pourrait changer la donne.

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