Céline Verzeletti, membre de la direction nationale de la CGT, exprime sa satisfaction quant à la mise en place d’une échelle de primes tenant compte des différentes contraintes rencontrées par les salariés. Cependant, elle insiste sur la nécessité d’attribuer les mêmes primes pour des contraintes équivalentes, quels que soient l’entreprise ou l’employeur concerné.
Les déclarations de la CGT sur les primes pour les agents publics pendant les JO
Selon Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, le ministre de la Transformation et de la Fonction Publique, Stanislas Guerini, a annoncé des primes pour les agents publics pendant les Jeux olympiques, allant de 500 à 1 500 euros en fonction de leur degré de mobilisation. Pour elle, ces annonces ne sont pas conformes aux dispositions initiales et la CGT réclame davantage de précisions et de discussions sur les critères d’attribution des primes.
Les revendications de la CGT
La CGT demande que les mêmes contraintes entraînent les mêmes primes, peu importe l’employeur des agents publics. Céline Verzeletti insiste sur le fait que les agents des collectivités territoriales doivent bénéficier des mêmes primes que les policiers de la fonction publique d’État s’ils sont soumis aux mêmes contraintes. Elle reconnaît cependant une avancée de la part du ministre, qui semble envisager que ces primes puissent être attribuées à tous les agents mobilisés pour les Jeux olympiques, et non plus seulement à la discrétion de l’employeur.
La secrétaire confédérale de la CGT critique le gouvernement pour son manque d’écoute envers les organisations syndicales et son manque de dialogue pour répondre aux besoins des agents mobilisés pour les Jeux olympiques. Elle souligne qu’il est souvent nécessaire de recourir à des menaces de mobilisation ou de grève pour que le gouvernement prenne conscience de l’importance des travailleurs dans la tenue des Jeux olympiques.