CCAT favorable à une médiation avec Edouard Philippe pour discuter avec les Calédoniens

Nouvelle-Calédonie : la CCAT est pour "une médiation" pour discuter "avec des gens comme Edouard Philippe qui peut être à l'écoute des Calédoniens"
          L'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron a géré le dossier calédonien lors de son passage à Matignon.

Lorsqu’il était à la tête du gouvernement sous la présidence d’Emmanuel Macron, l’ancien Premier ministre a été chargé de superviser les affaires concernant la Nouvelle-Calédonie.

« Une médiation est nécessaire », affirme Christian Tein de la CCAT

Christian Tein, responsable de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) regroupant les principales formations indépendantistes en Nouvelle-Calédonie, a déclaré dimanche 19 mai sur franceinfo qu’une médiation était essentielle. En mars, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) avait demandé le retrait du projet de loi constitutionnelle élargissant le corps électoral pour les provinciales et la création d’une médiation impartiale pour favoriser le dialogue entre l’État et les indépendantistes.

Christian Tein évoque des personnalités telles qu’Édouard Philippe, qui, selon lui, pourrait être à l’écoute des Calédoniens. La CCAT ne réclame pas de nouveau référendum, mais souhaite discuter avec l’État français sur les modalités de transfert des compétences régaliennes pour avancer ensemble vers des solutions.

« La responsabilité de la CCAT toujours assumée »

Face aux accusations directes portées à l’encontre de la CCAT dans les émeutes en Nouvelle-Calédonie, Christian Tein répond en affirmant que le collectif a toujours assumé ses responsabilités. Malgré les qualificatifs de « mafieux » attribués par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, la CCAT a lancé des appels aux manifestants pour permettre la circulation des personnes bloquées sur les barrages.

Christian Tein souligne qu’il y a eu sept mois de mobilisation pacifique et que la violence provient des autorités. Il pointe du doigt la responsabilité du gouvernement qui a tenté de faire passer en force le calendrier de la réforme constitutionnelle. Selon lui, le dialogue est la clé pour résoudre les tensions, malgré le manque d’écoute des instances gouvernementales face aux revendications des Calédoniens.

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