Le vendredi 14 juin, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment a adressé une demande aux futurs députés, les invitant à accorder une attention particulière aux préoccupations des entreprises. Cette requête intervient à la suite des propositions économiques du Nouveau Front populaire pour les élections législatives. La Confédération souhaite ainsi sensibiliser les élus à l’importance d’écouter les acteurs économiques du secteur du bâtiment pour prendre des décisions politiques plus en adéquation avec leurs besoins et leurs réalités.
Des difficultés à fournir la main d’œuvre et les chantiers
Jean-Christophe Repon, président de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), exprime des inquiétudes quant à la capacité de son secteur à répondre aux besoins des clients dans un contexte économique en recul. Il souligne que la fourniture de main d’œuvre et la réalisation de chantiers pourraient poser problème.
« Ces annonces sont un peu dogmatiques »
Le programme économique du Nouveau Front populaire pour les élections législatives inclut des mesures sociales telles que le blocage des prix sur les biens de première nécessité, l’abrogation des décrets de réforme des retraites et de l’assurance chômage, l’augmentation du Smic et du point d’indice des fonctionnaires, ainsi que d’autres initiatives. La Capeb critique ces annonces qu’elle juge dogmatiques.
Le président de la Capeb souligne l’importance de prendre en compte les entreprises artisanales de petite taille dans les décisions politiques à venir. Il met en avant les besoins en compétences et en recrutement des entreprises du secteur, et alerte sur les choix à faire quant à l’avenir de ces entreprises.
Dans un contexte où les salaires sont déjà élevés et où le recrutement est difficile, la Capeb insiste sur l’importance de soutenir les entreprises du bâtiment de petite taille. Le défi réside davantage dans le recrutement que dans l’aspect salarial pour ces entreprises.
