Campagne législatives 2024 : Guilhem Carayon assume alliance avec RN

Reportage



  

  
  

      

  

  
    Législatives 2024 : en campagne dans le Tarn, Guilhem Carayon, président des jeunes LR, assume sans complexe l'alliance avec le RN
          En position favorable dans la 3e circonscription du Tarn, Guilhem Carayon a souhaité "bâtir une alliance des patriotes", quitte à décevoir une partie de sa famille politique. En face de lui, le député sortant de la majorité Jean Terlier et le candidat du Nouveau Front populaire Julien Lassalle tentent de lui barrer la route.

Dans la 3e circonscription du Tarn, Guilhem Carayon, qui occupe une position avantageuse, a exprimé son désir de former une coalition avec les patriotes, même si cela signifie décevoir certains membres de son propre parti. Face à lui, Jean Terlier, député sortant de la majorité, et Julien Lassalle, candidat du Nouveau Front populaire, cherchent à lui faire obstacle.

À seulement 25 ans, Guilhem Carayon affiche déjà une assurance digne des politiciens chevronnés. Candidat aux élections législatives anticipées dans la 3e circonscription du Tarn, il mène campagne avec ambition pour devenir député. En suivant Eric Ciotti dans sa volonté d’alliance avec le Rassemblement national, Carayon espère former une grande coalition de droite pour remporter les élections.

Sur le marché d’Aussillon, le jeune candidat distribue des tracts où son large sourire est entouré des visages d’Eric Ciotti et de Jordan Bardella. Sans le logo de LR, il revendique son appartenance à une coalition Républicain-Rassemblement national. Carayon vise plus haut que les 6% traditionnels de LR et souhaite accéder au pouvoir pour changer le pays.

Le fils de Bernard Carayon, ancien député et figure des LR dans le département, ne fait face à aucun autre candidat de droite, ce qui arrange également le député sortant Jean Terlier. Le scrutin s’annonce incertain, mais Carayon se sait en avance, notamment grâce aux résultats des élections européennes où le Rassemblement national a obtenu de bons scores dans la circonscription.

Face à l’alliance de gauche, Carayon cible l’extrême gauche et appelle à un « front républicain ». La campagne met en lumière des enjeux locaux comme le chantier de l’autoroute A69, qui divise les opinions. Carayon promet de poursuivre le projet, tandis que son adversaire de gauche propose un moratoire pour apaiser les tensions.

Malgré quelques critiques et interrogations sur son alliance avec le RN, Carayon défend ses convictions et son positionnement politique. Il tente de rassurer sur la préservation de l’Etat de droit et sur l’évolution du RN. Dans les rues de Mazamet, les habitants expriment des avis partagés sur cette alliance, certains soulignant la nécessité d’évoluer avec son temps.

Carayon reste convaincu de sa stratégie et affiche sa détermination à bâtir une alliance des patriotes, malgré les réticences de certains cadres des LR. La campagne s’articule autour de thèmes économiques, de sécurité et d’immigration, en mettant en avant les convergences entre LR et le RN. La victoire de Carayon dépendra non seulement de sa capacité à convaincre, mais aussi de la mobilisation de l’électorat de droite pour contrer l’extrême gauche.

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