Les premiers éléments de l’enquête sur la tragique mort du collégien à Viry-Châtillon (Essonne) mettent en lumière l’importance des images captées par les caméras de surveillance de la ville. En France, on compte pas moins de 90 000 de ces dispositifs de surveillance. Ces caméras semblent jouer un rôle crucial dans la résolution des enquêtes, agissant peut-être comme un accélérateur dans la recherche de la vérité.
La prolifération des caméras de vidéosurveillance en France
Les caméras de vidéosurveillance se multiplient dans l’espace public en France, avec près de 90 000 appareils installés à travers le pays. De nombreuses municipalités ont choisi d’investir dans ces outils numériques pour lutter contre la délinquance et faciliter les enquêtes. À Nice, par exemple, trois personnes ont été interpellées grâce aux caméras de surveillance le samedi 6 avril. Le responsable du centre de supervision urbaine, Aymeric Dredemy, a souligné que les images ont permis d’identifier les suspects d’un vol dans une boutique d’optique. Chaque année, la justice demande à la ville de Nice de lui fournir ces images de vidéosurveillance plus de 2 000 fois.
Des images parfois difficiles à exploiter
Les images captées par les caméras de vidéosurveillance peuvent servir à résoudre des cambriolages, des vols à l’étalage ou des affaires criminelles. Elles ont par exemple joué un rôle crucial dans l’arrestation de Nordahl Lelandais pour le meurtre de Maëlys. Cependant, ce dispositif représente un coût important pour les municipalités, notamment en termes de mobilisation du personnel. Jusqu’à présent, aucune corrélation claire n’a été établie entre la présence de caméras de vidéosurveillance et le taux de délinquance dans les espaces publics, ni avec les taux d’élucidation des crimes. De plus, ces images peuvent parfois être inexploitables en raison d’une qualité médiocre ou d’une mauvaise position des individus filmés.
