Cacolac diversifie son offre avec du vin en canette pour ses 70 ans

Cacolac : du chocolat au lait au vin en canette
          Célèbre pour son lait chocolaté, Cacolac, qui fête ses 70 ans, entend se moderniser et se diversifier. En proposant, sur ses terres du Bordelais, du vin en canette.

Connu pour sa boisson au lait chocolaté, Cacolac, une entreprise qui célèbre ses 70 ans, souhaite se renouveler en proposant une nouvelle gamme de produits. Sur ses terres du Bordelais, la marque a décidé de se lancer dans la commercialisation de vin en canette. Ce choix audacieux s’inscrit dans une volonté de diversification et de modernisation de l’image de l’entreprise. En misant sur un produit emblématique de la région, Cacolac espère conquérir de nouveaux marchés et séduire une clientèle toujours plus large.

Deux familles de la région de Bordeaux ont eu l’idée, après la guerre, de se lancer dans la fabrication de Cacolac, un produit à base de lait, de chocolat et de sucre. C’était en 1954, suite à la découverte d’un chocolat au lait vendu aux Pays-Bas.

La mascotte de Cacolac est devenue célèbre grâce à la marionnette de Jean-Pierre Papin dans l’émission télévisée « Les Guignols de l’Info ». Le produit a connu un grand succès, notamment dans les bars et auprès des jeunes en service militaire. Cependant, au fil du temps, les ventes ont commencé à baisser, notamment face à la concurrence croissante sur le marché.

Aujourd’hui, Cacolac a modernisé son image tout en conservant sa recette originale. La marque a décidé de diversifier son offre en proposant du vin en canette, une nouveauté qui s’inscrit dans la tradition viticole de la région bordelaise. Le président de Cacolac assure que la qualité du vin n’est pas altérée par le conditionnement en canette, et affirme que cette nouvelle gamme apporte une touche de fraîcheur, notamment avec des vins blancs et rosés.

En ce qui concerne le respect de l’environnement, la marque veille à choisir des fournisseurs locaux pour ses ingrédients, comme le lait provenant d’un industriel situé à 120 kilomètres. Cette démarche a un impact sur le coût final du produit, mais pour le PDG de Cacolac, il est essentiel de soutenir les filières locales et de privilégier une approche plus artisanale que purement industrielle.

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