La Bibliothèque nationale de France a récemment dévoilé le budget prévisionnel de son prochain site à Amiens. Ce projet, salué pour son excellence architecturale, est prévu pour ouvrir ses portes d’ici la fin de l’année 2029.
La Bibliothèque nationale de France dévoile son budget pour le futur site d’Amiens
La Bibliothèque nationale de France a récemment dévoilé son budget prévisionnel pour son futur site d’Amiens, qui abritera les collections de journaux. Selon un communiqué publié le mardi 12 mars, le budget prévisionnel du projet s’élève à 96,7 millions d’euros courants et devrait être finalisé avant la fin de l’année 2029. La présidente de la BnF, Laurence Engel, a souligné lors d’une conférence de presse à Amiens que ce projet représente un investissement conséquent d’environ 100 millions d’euros, qualifiant ainsi ce projet de grand projet culturel.
Un projet architectural de qualité pour le futur site d’Amiens
Le projet retenu à l’issue du concours d’architecture a été dévoilé par Laurence Engel. Il a été conçu par le cabinet parisien TVK, en association avec les architectes londoniens de Carmody Groarke. TVK est notamment connu pour la rénovation de la place de la République à Paris en 2013, qui a permis d’agrandir l’espace piéton et de réduire la circulation automobile de manière significative.
Amiens accueillera deux bâtiments dédiés à la presse
La BnF a souligné que le projet retenu pour le futur site d’Amiens se distingue par sa grande qualité architecturale, s’inscrivant dans la continuité de l’histoire et de l’identité de la bibliothèque. La ville d’Amiens accueillera ainsi deux bâtiments sur l’ancien site de l’Hôpital Nord. L’un sera dédié au stockage des journaux et périodiques dans des conditions optimales, tandis que l’autre abritera les bureaux et ateliers du Conservatoire national de la presse, nouvellement créé à Amiens.
Une approche architecturale novatrice pour la préservation des collections
La création du Conservatoire national de la presse à Amiens permettra de poursuivre la numérisation des documents fragiles et de faciliter leur consultation et leur diffusion. Un magasin de collections hautement technologique, entièrement robotisé et fonctionnant sous atmosphère à oxygène raréfié, contribuera à préserver les documents, en particulier les plus fragiles. Le projet comprend une surface utile d’environ 10 000 m², répartis entre un bâtiment de conservation de 6000 m² offrant une capacité de 280 kilomètres linéaires, et près de 2000 m² d’espaces d’ateliers pour la restauration et la numérisation des collections. Laurence Engel a salué cette approche architecturale novatrice, qui cherche à s’harmoniser avec l’environnement urbain tout en répondant aux exigences techniques de la BnF.
