BPCE ambitionne de devenir le 4ème assureur français d’ici 2030, malgré les incertitudes politiques.

Banque Populaire Caisses d’Epargne (BPCE) veut devenir le quatrième assureur français d’ici 2030
          Malgré les incertitudes politiques en France, le groupe bancaire affiche de nombreuses ambitions et souhaite se diversifier.

En dépit des turbulences politiques en France, la banque se montre résolument ambitieuse et aspire à élargir ses activités.

Les enjeux politiques et les questions soulevées

Après les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, les entrepreneurs ne s’arrêtent pas malgré les échéances politiques et les lourdes interrogations qu’elles suscitent. C’est en tout cas le message transmis par Nicolas Namias, président du directoire de BPCE et encore pour quelques mois à la tête de la Fédération Bancaire Française. Le mercredi 26 juin, il a présenté son plan stratégique « Vision 2030 » en tant que patron de Banque Populaire Caisses d’Epargne.

Renforcer sa présence dans le secteur de l’assurance

Le plan « Vision 2030 » vise à attirer une nouvelle clientèle, notamment en région, et à proposer de nouveaux services aux clients existants dans un contexte de plus en plus risqué en termes de sécurité et de changements climatiques. L’objectif global est de devenir d’ici 2030 la banque d’un Français sur quatre, avec plus de deux millions de clients supplémentaires. Cette ambition s’inscrit dans la continuité d’un groupe né en 2009 de la fusion des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne, deux institutions de plus de 200 ans.

BPCE est le quatrième acteur bancaire de la zone euro, avec une capitalisation de 71 milliards d’euros. En tant que deuxième groupe bancaire français, il aspire également à devenir la banque du sport en France. Avec près de 20% de parts de marché sur les 128 000 entreprises sportives françaises, BPCE possède même un trimaran, le Maxi Banque Populaire, skippé par Armel le Cléac’h, qui a récemment transporté la flamme olympique de Brest aux Antilles.

Les avantages du modèle coopératif

BPCE est construit sur un modèle coopératif. Peut-il rivaliser avec les grands réseaux bancaires traditionnels comme BNP Paribas ou Société Générale ? Oui, car le système coopératif, ou mutualiste, se distingue par le fait de ne pas être coté en Bourse. Ainsi, il n’a pas d’actionnaires et n’est pas soumis à la pression des marchés financiers. Les « actionnaires » d’une banque mutualiste sont ses clients, appelés « sociétaires ». Chaque client détient des parts de la banque et est directement impliqué dans la rentabilité de l’entreprise, sans rechercher des dividendes. Bien entendu, cela ne fait pas de la banque mutualiste une institution philanthropique, car l’aspect financier reste central, mais la relation avec les clients est fondamentalement différente. Il reste à voir comment faire de ce modèle un véritable atout dans un secteur bancaire mondial de plus en plus concurrentiel.

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