Boxeurs ukrainiens se préparent pour Paris 2024 malgré la guerre

Reportage



  

  
  

      

  

  
    "On ne peut pas baisser les bras et ne pas s'entraîner" : les boxeurs ukrainiens en pleine préparation de Paris 2024, malgré la guerre
          Pour un responsable de la fédération ukrainienne de boxe, "ce seront les Jeux olympiques les plus difficiles dans l'histoire des Ukrainiens." Avec également une incertitude sur l'attitude à adopter face aux sportifs russes.

Selon un haut responsable de la fédération ukrainienne de boxe, les prochains Jeux olympiques s’annoncent comme étant les plus compliqués de l’histoire pour les athlètes ukrainiens. En effet, la situation politique entre l’Ukraine et la Russie crée une incertitude quant à la manière dont les sportifs ukrainiens devront interagir avec leurs homologues russes lors de la compétition. Cette tension géopolitique soulève de nombreuses questions quant à la meilleure approche à adopter pour les sportifs ukrainiens, qui devront jongler entre la compétition sportive et les enjeux politiques internationaux.

À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, les athlètes ukrainiens se préparent malgré les difficultés causées par la guerre. La décision du CIO d’autoriser les sportifs russes à concourir sous bannière neutre suscite un sentiment d’incompréhension parmi les Ukrainiens.

Dans un gigantesque complexe sportif à Kiev, Anastasia Kovalchuk, une jeune boxeuse de 25 ans, s’entraîne en dépit des conditions de vie difficiles en Ukraine. Elle doit composer avec le bruit des explosions et des missiles, mais reste déterminée à poursuivre son rêve olympique.

L’entraîneur en chef de l’équipe de boxe ukrainienne, Sergueï Danylin, exprime son désaccord face à la présence potentielle de sportifs russes sur le ring olympique. Il souligne que de nombreux athlètes russes sont des conscrits et soutiennent Poutine, ce qui complique la situation.

La préparation des athlètes ukrainiens est également entravée par les dommages causés aux infrastructures sportives, ainsi que par le nombre élevé d’athlètes engagés dans l’armée. Donatas Piskun, de la Fédération ukrainienne de boxe, affirme que ces Jeux olympiques seront les plus difficiles de l’histoire pour les Ukrainiens.

Le Comité olympique ukrainien doit anticiper les éventuelles rencontres entre sportifs ukrainiens et russes, afin d’éviter tout incident. Des accords ont déjà été conclus avec les fédérations internationales pour prévenir les provocations et les tensions entre les athlètes des deux pays.

Malgré les défis auxquels ils sont confrontés, les boxeurs ukrainiens restent concentrés sur leur objectif de participer aux Jeux olympiques de Paris 2024.

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