En l’espace de sept jours, deux nouveaux incidents ont été signalés. Cette fois-ci, c’est la compagnie aérienne Air France-KLM qui est confrontée aux problèmes techniques impactant les avions de la marque américaine.
Des incidents en série pour Boeing
L’industriel américain Boeing semble être victime d’une série d’incidents. Cette fois, ce n’est pas un simple problème de boulons manquants, mais des incidents beaucoup plus graves. Le mercredi 8 mai, un avion de type Boeing 787-900 d’Air France-KLM a dû effectuer un atterrissage d’urgence sur un aéroport canadien en raison d’une odeur de brûlé détectée à bord. Cependant, les images les plus impressionnantes viennent d’Istanbul, en Turquie, où un avion-cargo affrété par Fedex a dû atterrir sans roue avant, provoquant des gerbes d’étincelles impressionnantes. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer dans ces incidents.
Des soucis également pour la capsule Starliner
En plus de ces incidents, la capsule Starliner de Boeing a également connu des problèmes. Prévue pour transporter des astronautes vers la station spatiale internationale, Starliner n’a pas réussi à décoller du centre spatial de Cap Canaveral. Une anomalie a été identifiée sur une valve de la fusée Atlas V qui devait propulser la capsule. Après cet échec, une nouvelle tentative de lancement est prévue pour le 17 mai.
En parallèle, les actionnaires de Boeing commencent à perdre patience. En effet, de nouvelles enquêtes ont été ouvertes par l’autorité américaine de la sécurité aérienne, ce qui inquiète les investisseurs. Certains remettent même en question la rémunération du PDG de l’entreprise. Une agence de conseil américaine recommande aux actionnaires de refuser la hausse de rémunération prévue pour David Calhoun, le directeur général de Boeing. Celui-ci pourrait voir sa rémunération augmenter de 45%, pour atteindre 33 millions de dollars en 2023. L’Assemblée générale des actionnaires de Boeing est prévue pour le 17 mai, le même jour que la nouvelle tentative de lancement de Starliner. Il se pourrait donc que l’augmentation de salaire du PDG ne soit finalement pas validée.
