Selon le chanteur du groupe Bi-2, il est temps pour le président russe, Vladimir Poutine, de rendre ses orques et de quitter l’Ukraine. Cette déclaration a été faite après que le groupe ait été retenu pendant une semaine en Thaïlande en janvier, et menacé d’expulsion vers la Russie. Pour le chanteur, il est crucial que Poutine prenne des mesures pour résoudre la situation en Ukraine et permettre aux habitants de retrouver la paix. La pression internationale se fait de plus en plus sentir sur le président russe, et il est maintenant temps pour lui d’agir de manière responsable et constructive.
Les rockeurs de Bi-2 remontent sur scène à Varsovie après des péripéties en Thaïlande
Le groupe russo-bélarusse Bi-2, connu pour son opposition à l’invasion de l’Ukraine, s’est produit à Varsovie le samedi 16 mars 2024. Malgré des déboires en Thaïlande en janvier, où ils ont été détenus et menacés d’expulsion vers la Russie, les membres du groupe sont réapparus sur scène avec détermination.
Créé dans les années 1980 au Bélarus, Bi-2 a quitté la Russie pour protester contre l’offensive en Ukraine. Depuis, le groupe se produit dans des pays avec de fortes communautés russophones. Leur prochaine étape sera Dublin, Londres, Riga, Konaev, Palanga et Tallinn, où ils présenteront leur dernier album « Hallelujah » et leurs idées contestataires.
« Poutine doit quitter l’Ukraine », selon le chanteur du groupe
Le chanteur Egor Bortnik, alias Lyova, a déclaré à l’AFP avant un concert à guichets fermés à Varsovie : « Nous sommes devenus les otages de l’histoire russe ». Il a précisé ne pas être « contre la guerre » mais soutenir la libération du territoire ukrainien. Il a également appelé Vladimir Poutine à retirer ses troupes d’Ukraine.
Le groupe a également rencontré des personnalités politiques à Vilnius, en Lituanie, dont Svetlana Tikhanovskaïa, cheffe de l’opposition bélarusse en exil, et des partisans d’Alexei Navalny, l’opposant russe décédé récemment en détention.
Retenus en Thaïlande en janvier
En janvier, Bi-2 avait été arrêté à Phuket, en Thaïlande, pour une question de visa de travail. Les autorités thaïlandaises avaient évoqué une possible expulsion vers la Russie, suscitant l’inquiétude parmi les opposants russes à l’étranger.
Les organisateurs de la tournée ont affirmé que le groupe avait reçu par erreur des visas de tourisme, accusant les autorités russes de chercher à annuler leurs concerts. Après une semaine de détention, les membres du groupe, dont certains possèdent la nationalité israélienne et australienne en plus de la citoyenneté russe, avaient été libérés et avaient rejoint Israël.
