La marque, connue pour avoir habillé des icônes de la musique française telles que Gainsbourg, Claude François ou encore Johnny Hallyday, se retrouve dans l’urgence de trouver un ou plusieurs partenaires financiers dans les trois prochains mois.
Bayard lance une offre publique pour trouver des repreneurs
La marque de vêtements pour hommes Bayard, emblématique et née en 1925 à Villeurbanne, est actuellement en redressement judiciaire. Son siège social est situé à Quetigny depuis plus de 20 ans. Suite à la crise de la Covid, la société a vu son chiffre d’affaires passer de 22 millions d’euros en 2019 à 18 millions aujourd’hui, avec un marché français en difficulté. En concurrence avec des marques renommées telles que Armani ou Hugo Boss, Bayard cherche des partenaires financiers pour surmonter définitivement la crise.
Les salariés ont été informés de la situation par le directeur général, Laurent Vigneron, qui a pris la décision de demander la protection du tribunal de commerce et de placer l’entreprise en redressement judiciaire. Malgré les inquiétudes exprimées par les équipes, une confiance réciproque dans la capacité à surmonter cette épreuve est présente.
Des magasins rouverts pour relancer l’activité
Afin de rebondir, Bayard a rouvert ses 25 boutiques et nombreux corners depuis l’hiver dernier. En juillet 2023, une augmentation de 10% du chiffre d’affaires a été enregistrée, mais des besoins financiers supplémentaires sont nécessaires pour accompagner cette dynamique et conquérir de nouveaux marchés. Le plan de l’entreprise est de doubler le nombre de points de vente en France d’ici trois ans et de dépasser à nouveau les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Le directeur général et actionnaire de Bayard entreprend un tour de France pour rencontrer les 120 salariés dans tous les magasins de l’enseigne. Pour assurer la pérennité de la marque et de ses collaborateurs, une aide financière extérieure est essentielle. Faute d’investisseurs dans les trois prochains mois, la liquidation totale de l’entreprise serait inévitable, malgré des messages parfois difficiles à entendre.