Des séparatistes ont été aperçus par l’équipe de reportage de France 2 en train de construire de nouvelles barricades sur les principales routes de Nouméa menant à l’aéroport international.
Un jeu de cache-cache entre indépendantistes et forces de l’ordre
Un jeu de cache-cache entre indépendantistes et forces de l’ordre se joue en Nouvelle-Calédonie. Alors que les policiers, gendarmes et militaires mobilisés pour faire face aux émeutes dans l’archipel ont démantelé de nombreux barrages dressés sur les routes, certains ont été rapidement reconstruits par des émeutiers opposés à la réforme du corps électoral de ce territoire d’outre-mer.
Un homme masqué, devant les caméras de France 2, déclare : « On ne lâche pas. Jusqu’à ce qu’ils retirent le texte qu’ils ont voté ». Il ajoute : « On reste là », même « s’il faut mourir ».
L’aéroport fermé aux vols commerciaux jusqu’à samedi
Au cours du week-end, la voie rapide reliant Nouméa à l’aéroport international de La Tontouta a été dégagée et 76 barrages ont été détruits, notamment avec l’aide de camions blindés. Cependant, mardi, de nouveaux barrages ont été érigés. L’aéroport restera fermé aux vols commerciaux jusqu’à samedi matin, selon le directeur de la Chambre de commerce et d’industrie locale.
Plus au sud, gendarmes et policiers ont repris le contrôle de certains points d’accès à Nouméa, mais la situation reste précaire. La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, a affirmé que la prorogation de l’état d’urgence déclaré mercredi n’avait pas été discutée en Conseil des ministres. Elle a souligné que si la situation devait encore s’améliorer, elle était en voie de normalisation.
Elle a également annoncé le départ d’Emmanuel Macron vers la Nouvelle-Calédonie pour y installer une mission chargée de résoudre la crise.
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Ces opérations de police interviennent dans un contexte tendu en Nouvelle-Calédonie, marqué par des troubles et des émeutes. Les autorités locales ont fait appel aux forces de l’ordre pour rétablir la sécurité et mettre fin aux violences qui ont éclaté dans certaines zones de l’île.
Les drapeaux blancs, hissés par des manifestants ou des habitants, sont interprétés comme un signe d’apaisement et de volonté de dialogue. Ils symbolisent la possibilité de trouver des solutions pacifiques aux tensions et aux conflits qui secouent la Nouvelle-Calédonie.
La question qui se pose désormais est de savoir si ces opérations de police permettront effectivement de relancer le dialogue et de trouver des solutions durables aux revendications et aux problèmes qui agitent la région. La présence des drapeaux blancs sur les barrages laisse entrevoir un espoir de résolution pacifique des tensions et de retour à la normalité.
Il est essentiel que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif et sincère pour trouver des solutions qui répondent aux attentes de la population de Nouvelle-Calédonie. Les opérations de police ne sont qu’une première étape, et il est crucial de poursuivre les efforts pour parvenir à une paix durable et à un consensus entre toutes les parties concernées.
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