Bande dessinée « Octopolis » de Gaétan Nocq défend le vivant dans l’océan

Très loin, dans le bleu
          Gaétan Nocq signe une bande dessinée toute bleue, "Octopolis", pour défendre le vivant au fond de l’océan.

Gaétan Nocq a créé une bande dessinée intitulée « Octopolis » dans laquelle il met en avant la vie marine qui évolue au fond de l’océan. L’album est principalement composé de teintes de bleu et vise à sensibiliser le public à la préservation de la biodiversité marine. En mettant en lumière la beauté et la diversité des espèces marines, l’auteur souhaite attirer l’attention sur l’importance de protéger les fonds marins et les créatures qui y habitent. « Octopolis » est donc bien plus qu’une simple bande dessinée, c’est un véritable plaidoyer pour la sauvegarde de l’écosystème marin.

Le bleu est une couleur qui se décline sous de nombreuses nuances : indigo, turquoise, cyan, bleu ciel, bleu nuit, bleu marine, et surtout le bleu outremer, le plus intense, qui nous transporte toujours plus profondément dans les océans.

Plonger à la recherche du vivant le mieux caché

Une descente lente – il ne faut pas se laisser enivrer par les profondeurs – mais inexorable : après Les Grands Cerfs, brillante adaptation du roman de Claudie Hunzinger, où toutes les nuances de bleu s’épanouissaient déjà dans l’ombre des forêts vosgiennes, le dessinateur et peintre Gaétan Nocq nous livre avec Octopolis une plongée frénétique à la recherche du vivant. Une présence qui surgit dans les endroits les plus reculés de notre planète.

« Des tonnes et des tonnes d’eau filtrent la lumière. Plus on descend, moins elle passe. Au-delà de 1000 mètres, il fait plus noir que dans l’espace. Voir surgir poissons et poulpes est une merveille. » – Gaétan Nocq à franceinfo

Octopolis se présente comme un « thriller écologique ». Il y a bien une histoire pour faire avancer le récit, celle d’une jeune femme à la recherche de son père, un chercheur paléontologue, une quête qui la mènera du Museum d’histoire naturelle de Paris aux lagons polynésiens, du centre de formation en plongée sous-marine de l’Estaque à l’île de Clipperton, un atoll perdu au milieu du Pacifique Nord.

Pourtant, c’est la découverte d’une faune improbable et bien réelle qui tient le lecteur en haleine : calmars géants, pieuvres dumbo, vampires des abysses, poulpes et nautiles, chimères et requins fantômes, une quatre-vingts d’espèces que Gaétan Nocq fait surgir de ses acryliques et pastels bleus. Une fantaisie bleue.

Octopolis, de Gaétan Nocq, éditions Daniel Maghen.

Le 29e festival BD de Sérignan

Gaétan Nocq sera présent pour dédicacer et peindre un grand tableau, bleu évidemment. Le dessinateur Tony Sandoval est l’invité d’honneur.

Sérignan, dans l’Hérault : les 18 et 19 mai.

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