Le jeudi 23 mai, à Bordeaux (Gironde), les forces de l’ordre ont appréhendé un individu âgé de 26 ans. D’après les déclarations du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, cet individu projetait de commettre un acte de violence lors du passage de la flamme olympique.
Début du relais de la flamme à Bordeaux
Le relais de la flamme a débuté en Gironde, dans une ambiance festive et sécurisée, le jeudi 23 mai. Gérald Darmanin a révélé qu’un individu « planifiant une action violente lors du passage du relais de la flamme olympique à Bordeaux a été interpellé ». Selon le ministre de l’Intérieur, une attaque aurait pu se produire dans l’après-midi, la flamme passant par Bordeaux entre 16 heures et 20 heures, pour finir sa course place des Quinconces, où des milliers de spectateurs étaient attendus.
Une vingtaine d’actions déjouées depuis le début du relais
Le parquet a annoncé que le suspect avait été appréhendé deux jours auparavant. Alex G., né en 1998, n’avait pas de casier judiciaire. Il semblait être intéressé par la mouvance Incel, regroupant des hommes célibataires exprimant en ligne leur haine envers les femmes. Sur les réseaux sociaux, le suspect avait fait référence à une tuerie de masse survenue il y a 10 ans en Californie, commise par un membre de la communauté Incel. Il n’était pas clair si le suspect avait effectivement prévu une attaque lors du relais de la flamme. Les autorités étaient conscientes depuis des mois que le relais de la flamme était une cible potentielle pour des groupes militants ou terroristes. Plus d’une vingtaine d’actions ont été déjouées depuis le début du relais.