Créée en 1983, la fabrication de laine à l’atelier Missègle, situé dans le département du Tarn, a connu une croissance fulgurante quelques années après son lancement. Aujourd’hui, cette entreprise affiche un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros et commercialise pas moins de 400 000 paires de chaussettes chaque année.
Myriam Joly, adepte de l’aventure, a lancé son propre business en 1983. Aujourd’hui, son entreprise emploie 55 personnes, réalise un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros et vend 400 000 paires de chaussettes par an.
Il y a quatre décennies, Myriam Joly, jeune ingénieur agronome fraîchement diplômée à 26 ans, décide de se lancer dans la production de laine pour la vendre sur les marchés. Installée près de Castres, dans le Tarn, elle importe des chèvres du Texas pour les tondre et collabore avec les industriels locaux.
Miser sur la création ‘Made in France’
En 2007, lorsque le fabricant de chaussettes voisin met fin à ses activités, Myriam Joly saisit l’opportunité et reprend le commerce. Ses ventes explosent. À une époque où le textile français était délaissé, elle croit en la valeur et la fierté de fabriquer des produits locaux. Même si la majorité des chaussettes vendues en France proviennent toujours d’Asie.
Des chaussettes qui durent plus longtemps
La fabrication de chaussettes en France engendre des coûts plus élevés, allant jusqu’à 30 euros la paire. Les clients de Myriam Joly sont ceux qui apprécient la qualité et la durabilité des produits. Malgré tout, la laine provient également de yaks de Mongolie ou d’alpagas du Pérou. La transparence est primordiale pour l’entrepreneure, qui défend des achats responsables et le bien-être animal.
