L’organisation Deux-Sèvres Auto Mémoire se consacre à la recherche et à la préservation de ces précieuses reliques, témoins des débuts du réseau routier en France il y a presque un siècle.
Une chasse aux trésors à l’ancienne
En sillonnant les routes des Deux-Sèvres, André et ses compagnons se lancent dans une chasse aux trésors à l’ancienne, sans utiliser de GPS mais simplement une carte. Leur passion les amène à chercher des bornes Michelin pendant leur temps libre. Aujourd’hui, leur découverte est un modèle exceptionnel. Selon l’un d’entre eux, il s’agit d’un véritable patrimoine routier encore debout datant des années 30. Cette borne était censée représenter un gendarme régulant la circulation », explique Vincent Dabin de l’association Deux-Sèvres Auto Mémoire.
Une histoire presque centenaire
Ces bornes, presque centenaires et souvent en mauvais état, sont encore présentes dans les villages français. Offertes initialement par Michelin aux communes, les bornes d’angle et la signalétique associée ont ensuite été commercialisées à partir de 1931. Elles étaient le seul moyen pour les automobilistes français de se repérer à une époque où le trafic routier était en plein essor. Aidés par un maçon, les passionnés s’attellent à restaurer ces vestiges du passé.