Deux adolescents, âgés respectivement de 14 et 15 ans, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans l’attaque qui a entraîné la mort de Philippe dans la nuit du 15 au 16 avril. Cette violence chez des jeunes de cet âge suscite l’étonnement et l’incompréhension.
Une machination préméditée
Philippe Coopman, un jeune homme de 22 ans, a été victime d’une attaque préméditée, selon les déclarations des deux suspects lors de leur garde à vue. En effet, ces derniers ont avoué avoir mis en place un piège pour attirer la victime. La procureure de la République de Dunkerque, Charlotte Huet, a révélé que les présumés auteurs ont utilisé un site de rencontre pour fixer un rendez-vous avec la victime en se faisant passer pour une jeune fille. Les enquêtes en cours devront éclaircir si Philippe Coopman avait convenu de cette rencontre tard dans la nuit sur un parking de Grande-Synthe (Nord).
Une possible autre victime
Les suspects ont attaqué Philippe Coopman avec une bombe lacrymogène et l’ont violemment agressé, affirmant vouloir le punir. La procureure a précisé que le parquet a retenu la qualification d’assassinat, c’est-à-dire le meurtre aggravé par la circonstance de guet-apens. Le plus jeune des suspects, âgé de 14 ans, a avoué avoir porté des coups, tandis que celui de 15 ans affirme n’avoir été que témoin des faits. Les enquêteurs tentent également de déterminer si cette même bande avait déjà commis une agression similaire, car un homme a été attaqué de la même manière quelques jours auparavant. Les deux mineurs ont été placés en détention provisoire, tandis que d’autres complices sont toujours recherchés.
