Artistes japonaises à l’honneur aux Rencontres de la photographie d’Arles 2024

Rencontres de la photographie d'Arles 2024 : les artistes japonaises mises à l'honneur
          Un vent d'Asie souffle sur la 55e édition du plus grand festival de photo, dont le programme a été présenté vendredi.

La 55e édition du plus grand festival de photographie a été marquée par une forte influence asiatique, comme l’a été annoncé lors de la présentation du programme le vendredi.

Les 55e Rencontres de la photographie d’Arles, qui se dérouleront du 1er juillet au 29 septembre, ont dévoilé leur programme lors d’une présentation au ministère de la Culture en présence de Rachida Dati. Pour cette édition 2024 mettant à l’honneur le Japon, les Rencontres plongeront les visiteurs « sous la surface » afin de mettre en lumière les photographes japonaises, de proposer une autre vision du drame de Fukushima ou encore de redécouvrir les graffitis.

Sous le thème « Un vent d’Asie souffle sur le festival », cinq expositions seront dédiées au Japon, ainsi que deux en lien avec la Chine et une avec l’Inde, comme l’a précisé Christoph Wiesner, le directeur des Rencontres. Parmi les 41 expositions présentées dans 27 lieux à Arles, l’exposition « Quelle joie de vous voir » rassemblera le travail de plus de 20 artistes japonaises des années 1950 à nos jours, mettant en avant une forte volonté de redonner de la visibilité aux femmes photographes, selon Aurélie de Lanlay, directrice adjointe des Rencontres.

Le thème de la programmation 2024, « Sous la surface », trouve ses origines dans le travail de la photographe japonaise Ishiuchi Miyako, connue pour son travail après le décès de sa mère.

Une exposition dédiée au graffiti sera également présentée, soulignant que « l’humanité est née tagueuse », selon Hugo Vitrani, commissaire de l’exposition. Une grande exposition monographique sera proposée dans l’église des Frères prêcheurs par la photographe espagnole Cristina de Middel, abordant le thème de la migration du Mexique vers les Etats-Unis.

La première rétrospective mondiale de l’œuvre de l’Américaine Mary Ellen Mark sera accueillie à l’Espace Van Gogh, mettant en lumière les personnes en marge. Les photographies de la catastrophe nucléaire de Fukushima réalisées par des photographes japonais seront également exposées dans ce même lieu, adoptant une perspective interne sur l’événement.

L’église des Trinitaires présentera quant à elle le « Groupe de Cali », une constellation d’artistes colombiens des années 1970 et 1980, mêlant poésie, critique sociale et politique. Enfin, l’artiste Sophie Calle nous emmènera dans les cryptoportiques pour une inhumation insolite avec son œuvre « Finir en beauté ».

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