Armor Lux ouvre son 100e magasin à Bordeaux, fidèle à ses origines bretonnes et à sa promesse d’emploi.

Armor Lux : une marque ancrée au plus profond de la Bretagne
          La marque bretonne vient d'ouvrir son 100e magasin à Bordeaux. Son président poursuit la promesse faite à son fondateur : protéger les emplois tout en développant l'enseigne.

L’enseigne bretonne a récemment inauguré son centième magasin à Bordeaux, un événement marquant pour l’entreprise. Le président de la marque s’engage à respecter la vision de son fondateur en veillant à préserver les emplois existants tout en poursuivant le développement de l’enseigne. Cette ouverture témoigne de la croissance constante de l’entreprise et de son engagement envers ses employés.

Une entreprise bretonne emblématique

L’histoire d’Armor Lux est indissociable de la Bretagne, bien que la marque ait été fondée par un Suisse du nom de Walter Hubacher en 1938. C’est à Quimper, au cœur de la région bretonne, que ce dernier a décidé d’installer sa petite usine de textile. Jean-Guy Le Floch, actuel président d’Armor Lux, raconte que Walter Hubacher a choisi la Bretagne pour fuir les tumultes de la guerre en Europe.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la famille Hubacher a dû se cacher dans leur cave pour échapper aux dangers. Une fois la paix retrouvée, Walter Hubacher a repris son activité en fabriquant principalement des sous-vêtements pour les habitants de la région. C’est ensuite qu’il s’est tourné vers la confection de vêtements marins, dont la fameuse marinière qui allait devenir emblématique de la marque.

Un engagement envers l’emploi

En 1993, Walter Hubacher, alors âgé de plus de 85 ans, décide de céder la marque à deux de ses amis d’enfance, dont Jean-Guy Le Floch. Ce dernier assure que leur priorité a été de préserver les emplois et l’esprit de l’entreprise. Depuis cette transmission, aucun licenciement n’a eu lieu chez Armor Lux qui emploie aujourd’hui 650 personnes. Avec un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros et la vente de 7 millions de vêtements par an, l’entreprise possède trois usines, dont deux à Quimper, dans le Finistère. Jean-Guy Le Floch insiste sur le profond respect de la Bretagne et de ses valeurs qui anime l’entreprise.

Les défis du Made in France

Malgré le succès d’Armor Lux, Jean-Guy Le Floch admet que promouvoir le Made in France n’est pas sans difficultés. L’entreprise est déjà confrontée à des contraintes, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement de ses fils à l’étranger, en raison de la disparition des filatures françaises. Le recrutement est également un défi de taille, rendu complexe par les contraintes actuelles du marché de l’emploi. Néanmoins, Armor Lux reste attachée à ses racines bretonnes et à la qualité de ses produits fabriqués en France.

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