Appel à projets du gouvernement français pour développer des robots conversationnels basés sur l’IA générative

Robots conversationnels : le gouvernement français lance un appel à projets pour développer des applications basées sur l’IA générative
          L’objectif est de faire émerger de futurs talents dans ce secteur en pleine expansion, mais dans lequel la France a pris du retard.

Le but est de favoriser l’émergence de nouveaux talents dans un domaine en forte croissance, où la France est en retard.

La France investit dans l’Intelligence artificielle

Actuellement, la France consacre trois fois moins d’investissements dans l’Intelligence artificielle que les États-Unis, en proportion de son PIB. Cette sous-investissement a été mis en lumière récemment avec l’arrivée rapide du robot conversationnel américain ChatGPT. Cependant, une lueur d’espoir se dessine avec l’entreprise française Mistral AI, spécialisée dans le développement de modèles de langages. Fondée il y a un an seulement, cette entreprise est désignée comme un champion français dans le domaine de l’IA. Les autorités françaises espèrent qu’elle servira de modèle pour d’autres entreprises du secteur.

Les recommandations du rapport Aghion

Le ministère de l’Économie a récemment lancé un appel d’offres en réponse aux recommandations d’un rapport économique dirigé par Philippe Aghion, professeur au Collège de France. Ce rapport souligne que la France devrait investir cinq milliards d’euros par an sur une période de cinq ans pour rester compétitive face aux États-Unis et à la Chine.

Investissements dans les projets

Le montant exact alloué par l’État n’a pas été divulgué, mais plusieurs dizaines de millions d’euros seront investis. Ces fonds seront destinés à des créateurs innovants ainsi qu’à des projets collaboratifs, en priorité dans les domaines du droit, de la santé, du chiffrage et de la programmation informatique. L’objectif est de garantir que les outils développés grâce à ces financements pourront être utilisés par d’autres acteurs du même secteur ou d’autres industries, maximisant ainsi le retour sur investissement pour le secteur public.

La question demeure de savoir si quelques dizaines de millions d’euros seront suffisants, sachant que le rapport Aghion préconise cinq milliards par an sur cinq ans. Il s’agit néanmoins d’un premier pas. Le ministère de l’Économie précise que les projets devront avoir un budget compris entre un et cinq millions d’euros chacun, dans le but de développer des technologies spécialisées et exportables, telles que les protocoles de langage pour l’assistance médicale ou la documentation juridique. Ces sujets, d’intérêt tant pour le secteur privé que public, seront certainement abordés lors du salon Viva Technologies, qui se tiendra du 22 au 25 mai à Paris.

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