Ancien directeur de la police : menace d’attentat loin de la menace terroriste

Menace d'attentat contre des lycées franciliens : "On est, à mon avis, assez loin d'une menace terroriste", selon un ancien directeur de la police judiciaire de Paris
          Invités du 19/20 info, jeudi 21 mars, Dieynaba Diop, enseignante et porte-parole du Parti socialiste, et Christian Flaesch, ancien directeur de la police judiciaire de Paris, reviennent sur les menaces d'attentat qui ont visé des établissements scolaires franciliens.

Le jeudi 21 mars, lors de leur participation à l’émission 19/20 info, Dieynaba Diop, qui est à la fois enseignante et porte-parole du Parti socialiste, ainsi que Christian Flaesch, ancien directeur de la police judiciaire de Paris, ont discuté des récentes menaces d’attentat qui ont ciblé plusieurs établissements scolaires en Île-de-France. Au cours de cette émission, les deux invités ont analysé la gravité de ces menaces et ont partagé leurs points de vue sur les mesures à prendre pour assurer la sécurité des élèves et du personnel éducatif.

Des menaces d’attentats visant des établissements scolaires en Île-de-France

En Île-de-France, une cinquantaine d’établissements scolaires ont été la cible de menaces d’attaque à l’explosif suite à un piratage de leur espace numérique de travail (ENT). Ces informations ont été relayées par plusieurs sources concordantes à franceinfo le jeudi 21 mars.

Dieynaba Diop, enseignante et porte-parole du Parti socialiste (PS), a témoigné dans le 19/20 info avoir aperçu un message circuler avec ses collègues mercredi soir, indiquant qu’ils avaient reçu un mail de menace sur l’ENT. Ce mail était accompagné d’une vidéo de décapitation, visible par tout le monde, y compris les élèves et leurs parents.

Les investigations de la police judiciaire

Christian Flaesch, ancien directeur de la police judiciaire de Paris, a déclaré sur le plateau du 19/20 info que la police judiciaire enquêtait et qu’il était convaincu qu’elle parviendrait à identifier les auteurs. Selon lui, il ne s’agirait pas d’une menace terroriste, mais plutôt d’une opportunité exploitée à travers une faille technique pour envoyer un message à un certain nombre de personnes.

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