Alstom condamné au Brésil pour effondrement chantier métro 2007: 7 morts à Sao Paulo

Le constructeur français Alstom condamné au Brésil pour l'effondrement d'un chantier de métro en 2007
          L'accident sur le chantier d'une ligne de métro à Sao Paulo avait fait sept morts et détruit des dizaines de bâtiments.

La tragédie qui s’est produite sur le chantier d’une nouvelle ligne de métro à Sao Paulo a causé la perte de sept vies humaines et a provoqué la destruction de nombreux bâtiments.

Un accident mortel au Brésil en 2007

En 2007, un accident sur un chantier de métro à Sao Paulo, au Brésil, a causé la mort de sept personnes. Le constructeur français Alstom, ainsi que plusieurs autres entreprises et responsables, ont été condamnés par un tribunal brésilien à payer une amende collective de près de 45 millions d’euros (soit 240 millions de réais), selon une décision rendue publique le 17 février et rapportée par l’AFP.

Six personnes, à l’époque responsables de la société gestionnaire du métro, ainsi que sept entreprises impliquées dans le projet, ont été jugées responsables d’une « faute administrative » ayant conduit à l’effondrement. La cour de justice de l’Etat de Sao Paulo a également interdit aux responsables condamnés de travailler dans le secteur public et aux entreprises incriminées de remporter des contrats publics au Brésil pendant cinq ans.

Des pratiques jugées dangereuses et négligentes

L’accident s’est produit le 12 janvier 2007, alors que des ouvriers travaillaient à l’excavation pour la station de métro Pinheiros. Un gouffre s’est ouvert, engloutissant une partie de la route voisine et entraînant la démolition ou la condamnation de plus de 90 bâtiments. Malgré des signes de faiblesse structurelle sur le site du tunnel, le forage a été réalisé à un endroit déjà fragile, sans installer immédiatement les structures de soutien nécessaires.

Le juge a qualifié cette approche de « non seulement dangereuse, mais aussi négligente ». Outre Alstom, d’autres grandes entreprises brésiliennes telles que OAS (aujourd’hui Grupo Metha), Queiroz Galvao, Camargo Correa et CBPO, une filiale d’Odebrecht (aujourd’hui Novonor), ont également été sanctionnées. Pour l’instant, ces entreprises n’ont pas réagi aux décisions de justice.

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