Alerte président fédération prêt-à-porter : risque destruction emplois en France par fast fashion, proposition loi examinée à l’Assemblée nationale

Fast fashion : "Si on n'y prend pas garde, il peut y avoir une destruction de tous nos emplois en France", alerte le président de la fédération française du prêt-à-porter
          La proposition de loi visant à sévir contre la "fast fashion" a commencé à être examinée à l'Assemblée nationale jeudi.

Jeudi, à l’Assemblée nationale, a débuté l’examen d’une proposition de loi qui vise à lutter contre la pratique de la « fast fashion ».

Objectif de la proposition de loi visant à lutter contre la « fast fashion »

Selon Yann Rivoallan, président de la fédération française du prêt-à-porter, l’objectif de la proposition de loi visant à sévir contre la « fast fashion » est de contraindre ces sociétés à respecter les normes. Il souligne que les entreprises de « fast fashion » ont recours à l’exploitation de leurs salariés en les sous-payant et en les faisant travailler de longues heures, ce qui réduit considérablement les coûts de production.

Yann Rivoallan pointe également du doigt l’impact environnemental de sociétés telles que Shein ou Temu, soulignant qu’elles génèrent une pollution intense sans respecter de normes environnementales. De plus, il mentionne le rôle de l’intelligence artificielle dans la production massive de produits, en copiant les données d’autres marques à travers le monde.

Anticiper en établissant des règles précises

Les marques visées par la proposition de loi sont celles qui produisent de manière éphémère, avec un grand nombre de références par jour. Yann Rivoallan met en garde contre la multiplication de ces marques, comme Shein ou Temu, et souligne le risque que cela représente pour l’emploi en France.

Il souligne l’importance d’établir des règles claires pour encadrer ces pratiques et éviter une amplification de la production quotidienne. L’objectif n’est pas de pénaliser financièrement ces sociétés, mais de les inciter à respecter les normes établies par la loi.

En conclusion, la proposition de loi vise à réguler le secteur de la « fast fashion » en imposant des règles strictes aux entreprises concernées, afin de protéger les travailleurs, l’environnement et de limiter la surproduction de vêtements.

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