Airbags Takata défectueux : parquet de Pointe-à-Pitre saisit juge pour homicides involontaires liés Citroën C3

Airbags Takata défectueux : le parquet de Pointe-à-Pitre saisit le juge d'instruction de deux autres homicides involontaires
          Une information judiciaire est déjà ouverte depuis juin 2023 pour "blessures" et "homicides involontaires", au cours de cinq accidents, qui "pourraient être liées à des explosions d'airbags de Citroën C3", indique le parquet.

En juin 2023, une enquête judiciaire a été ouverte concernant cinq accidents impliquant des voitures Citroën C3, qui auraient causé des blessures et des décès involontaires. Selon le parquet, ces incidents pourraient être liés à des explosions d’airbags.

L’enquête sur les airbags Takata se poursuit en Guadeloupe

Le juge d’instruction chargé de l’enquête sur les airbags Takata défectueux en Guadeloupe est maintenant saisi de deux autres homicides involontaires datant de l’année 2020. Cette information a été relayée le vendredi 31 mai par le parquet de Pointe-à-Pitre à l’agence Radio France.

Une information judiciaire avait déjà été ouverte en juin 2023 pour des faits de « blessures » et « homicides involontaires » impliquant cinq victimes dans cinq accidents différents, potentiellement liés à des explosions d’airbags de Citroën C3, comme l’a précisé le parquet.

Quant aux deux autres homicides remontant à 2020, ils concernent cette fois-ci une Toyota et une Ford équipées toutes deux d’airbags Takata.

Le parquet de Pointe-à-Pitre a également mentionné la tenue de deux enquêtes préliminaires pour des faits de « blessures involontaires » pouvant être liées à des explosions d’airbags Takata sur des véhicules Nissan. En attendant les rapports d’expertise, l’enquête se poursuit.

600 000 Citroën rappelées

Au mois de mai, plus de 600 000 véhicules ont été rappelés par Citroën dans une vingtaine de pays en Europe du Sud, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les propriétaires ont été invités à cesser immédiatement de conduire leur véhicule. Ce rappel fait suite à la dégradation du gaz contenu dans les airbags, le propergol, selon Stellantis. Les airbags de marque Takata sont concernés. En cas d’accident, des particules ou des petites pièces pourraient être projetées avec le coussin gonflable, causant ainsi des blessures. Ce défaut avait été identifié par les autorités américaines en 2014 et depuis, le groupe japonais a fait faillite.

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