Agriculteurs pressent candidats européennes pour normes environnementales communes

"Si jamais ça ne bouge pas, on promet de revenir en force" : les agriculteurs mettent la pression aux candidats aux élections européennes
          Les agriculteurs réclament notamment des normes environnementales communes à tous les pays européens.

Les exploitants agricoles expriment le besoin de mettre en place des réglementations environnementales uniformes dans l’ensemble des pays de l’Union européenne.

Les agriculteurs se mobilisent de nouveau

À l’approche des élections européennes, les agriculteurs français et espagnols ont organisé un blocage lundi 3 juin sur huit points de passage le long de la frontière franco-espagnole, du Pays-Basque aux Pyrénées-Orientales. Cette action a été initiée par « les Ultras de l’A64 », dirigé par Jérome Bayle, une figure médiatique du mouvement.

À Melles, en Haute-Garonne, la manifestation des agriculteurs s’est déroulée dans une ambiance calme, avec une quinzaine de tracteurs alignés sur la route laissant progressivement passer les voitures en fin de journée. Cependant, les agriculteurs restent mobilisés et déterminés à interpeller les candidats aux élections européennes, selon Jérôme Bayle. Il souligne l’importance de rappeler aux eurodéputés leurs promesses en matière agricole.

« Piqûre de rappel »

Le mouvement « Les Ultras de l’A64 » a reçu le soutien des agriculteurs espagnols venus de Bossost, de l’autre côté de la frontière. Mer, une agricultrice catalane, souligne le problème de la diversité des normes en Europe.

« Le principal problème, c’est qu’il n’y a pas les mêmes normes dans toute l’Union européenne. Il est nécessaire qu’il y ait une norme commune européenne. »

Mer, une agricultrice espagnole

à franceinfo

Les revendications portent sur les normes environnementales, les réglementations des pesticides différentes selon les pays, et les prix de l’énergie variables. Frédérique, éleveur en Haute-Garonne, plaide pour une uniformisation des règles en Europe.

« Aujourd’hui, c’est juste la piqûre de rappel. Si jamais ça ne bouge pas aujourd’hui, on promet de revenir en force à partir de fin octobre-début novembre, et là ça ne sera pas pareil », affirme-t-il. Les agriculteurs français et espagnols espèrent que leurs homologues européens en Italie, en Allemagne, ou en Belgique suivront leur exemple et se mobiliseront à nouveau avant les élections européennes.

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